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En dépit de la restructuration du bilan, Atos demeure dans une situation inconfortable. Alors que la croissance interne a représenté -5,4% l’an dernier, la dégradation s’est nettement accentuée sur les 3 premiers mois de 2025 avec une activité à -15,9%.
Par Christophe Voisin
Publié le 23/04/2025 à 12h02
Les clients semblent avoir perdu confiance dans le savoir-faire de la société de services informatiques. La fuite des talents a sans doute désorganisé les équipes d’Atos. De plus, le ralentissement du marché ne facilite pas la tâche de Philippe Salle qui occupe désormais le poste de PDG. Enfin, la situation financière n’est toujours pas très saine avec un endettement net qui se situait encore à 1,2 Milliard d’Euros en fin 2024.
Trimestre. Sur le premier trimestre 2025, la société a continué de brûler du cash à hauteur de 40 ME. La nouvelle équipe va dévoiler sa stratégie lors d’une réunion consacrée aux investisseurs le 14 mai prochain. Cette échéance ne nous semble pas constituer une raison suffisante pour s’intéresser à nouveau au dossier. De même, le regroupement des actions à raison d’1 nouvelle pour 10.000 anciennes n’est pas nature à changer le profil d’Atos… Les incertitudes demeurent trop nombreuses pour miser sur le cheval boiteux du secteur. De nombreuses ESN présentent un profil bien plus attractif avec une activité résiliente, une rentabilité confortable, un bilan sain et une valorisation raisonnable.
Business. On n’oublie pas que la moitié du business d’Atos repose sur l’infogérance, un métier structurellement en perte de vitesse. Pour se réinventer, la société devrait poursuivre les cessions d’actifs tout en adossant des pépites évoluant sur des segments porteurs comme la cybersécurité ou l’Intelligence Artificielle. Malheureusement, l’état de ses finances ne lui permet de mener à bien des acquisitions créatrices de valeur. Pour l’heure, nous choisissons donc de demeurer à l’écart d’Atos. En revanche, les belles ESN qui se situent à un prix abordable retiennent davantage notre attention, d’autant plus que les fonds d’investissement demeurent à l’affut.
Nous demeurons prudents à l’égard d’Atos…
Christophe Voisin
https://www.boursier.com/actions/actualites/conseils/atos-une-situation-toujours-inconfortable-47577.html
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POSTFACE BLOG
Boursier.com s’aligne sur notre dernière Recomap Neutre, ce qui signifie « rester à l’écart » pour les acheteurs et « conserver « pour les actionnaires.
Pour ceux qui pourraient me trouver prétentieux avec l’expression « s’aligne » c’est tout simplement que la dernière Recomap a été publié une semaine avant l’article de Boursier.com
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UN PROCÈS EN RÉPARATION DE PERTES BOURSIÈRES VA DÉMARRER EN AVRIL.
IL SERA GRATUIT sur le principe « NO WIN, NO FEES ».
L’association UPRA [Union Pour la Réparation des Actionnaires] vient d’obtenir un financement très conséquent auprès d’un fond de contentieux, pour un procès gratuit pour les plaignants en vue d’assigner les auditeurs d’Atos afin de recouvrer vos pertes boursières sur l’action Atos.
Si vous avez subi des pertes en tant qu’ancien actionnaire d’Atos, ou en tant que porteur d’options donnant droit à des actions, sachez qu’une action en réparation auprès de la justice française est sur le point de démarrer. Elle est ouverte à tous les actionnaires ou ex-actionnaires français, étrangers, et membres du FCPE.
Il s’agit d’une chance énorme pour les plaignants, car ce procès fonctionne sur le mode « no win, no fees », les plaignants n’auront aucune avance de fonds à réaliser. Le financeur, « le funder » sera rémunéré par une commission uniquement en cas de victoire.
Des informations complémentaires sont disponibles sur le site www.upra.fr . Il s’agit d’une première en France dans un dossier où des manquements à la réglementation boursière et comptable sont suspectés.
Que vous soyez actionnaire ou porteur d’options donnant droit à des actions, vous pouvez espérer recouvrer une partie significative de vos pertes et vous joindre à la cause. Plus nous seront nombreux, plus la part des réparations accordées ira aux plaignants, car elle permettra une meilleure « digestion » des frais fixes avancés par le fonds de contentieux. Nous espérons un ratio 70% plaignants et 30% pour le fonds de contentieux.
Si vous n’êtes pas encore préinscrit sur le site de l’UPRA, il est encore temps de le faire. Vous pouvez visiter le site ou cliquer directement ici pour vous inscrire.
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