Avant-propos :
Le blog a hésité à publier cet article que nous considérons comme un publi-reportage de Walter Bultler pour promouvoir l’offre Onepoint & Co » sur Atos.
En effet, nous pensions que si nous tierce partie, avons le droit de critiquer certaines offres, car nous ne sommes pas un média indépendant, nous défendons l’entreprise, ses employés et ses actionnaires (s’il en reste), et c’est l’objet social du blog, les repreneurs, eux, se doivent d’avoir un minimum de courtoisie entre eux.
On notera d’ailleurs que cet esprit publi-rédactionnel et d’auto-promotion de Walter-Butler va jusque dans Wikipédia qui met en garde les lecteurs de Wikiperdia sur le caractère publicitaire de l’article sur Walter Butler :
Or l’attaque directe et frontale de Butler, avec la complicité d’Anne Drif qui roule pour Layani (probablement journaliste LR pure et dure au sein de la rédaction Des Echos), et qui fait un plaidoyer éminemment xénophobe pour une offre « 100% française ». [Sic] « Atos est un fleuron de la technologie, il faut une solution française au service de la souveraineté européenne », promeut Walter Butler; alors qu’il n’a pas une goutte de sang français; [le blog est contre le droit du sol systématique et l’assume. La Thaïlande ne l’accepte pas et ça n’est pas un pays reconnu comme raciste].
Cet homme tueur de fauves dans la savane, inculte, consédérant propablement les pays de l’Est comme sous-développé, ignore apparemment que la Tchéquie fait partie de l’Union Européene et Prague est un fleuron de l’histoire Européene et que le groupe de Kretinsky pèse environ 9 fois le sien.
David Layani choisi bien mal ses alliés et cette saillie dans les Echos risque de le desservir sévèrement, car elle est tout simplement dégueulasse et Butler d’un ridicule sans nom avec ses coussins en peau de tigre, probablement un sauvage amateur de Safaris où il dégomme des pauvres félins innocents et en voie de disparition.
Peut-être que de l’autre côté de la pièce il y a un tigre empaillé…
Un triste personnage, investisseur à la retraite à 67 ans et sur le retour, et qui n’est connu que parce qu’il a eu des parts de le PSG dans un lointain passé ! Toutes les sociétés citées dans la lettre d’intention et qu’il aurait redressées, sont strictement inconnues.
S’il y a une offre qui devrait être retirée, c’est bien celle de Layani, puisqu’elle n’est pas financée et c’est une offre en forme d’appel d’offre, c’est une offre léonine qui ne dit pas aux PP qu’ils sont dilués à 99% comme les autres offres pour essayer de s’attirer leur sympathie, qui fait croire aux créanciers qu’ils récupèrent beaucoup de dettes, alors que c’est UNIQUEMENT sous conditions d’apporter de la New Money. Seule 1300M€ de dette peut être convertie à un ratio de 30:100, le reste sur les 3500M€ il y a obligatoirement la condition d’apporter de la New Money ou d’avoir du capital en échange.
Une des autres raisons pour lesquelles nous avons hésité à publier cet article, c’est qu’Anne Drif déforme significativement le contenu de la lettre d’intention. Il est précisé dans la lettre d’intention, qu’un groupe d’investisseurs dont Warren Buttler fait partie, amène 50M€. Il n’est à aucun moment précisé que Walter Butler amène 50M€, alors qu’il est précisé que David Layani, personne physique, amène 20M€. Donc en toute logique Butler amène beaucoup moins que 50M€ d’euros, sinon il n’y aurait pas la précision « avec un groupe d’investisseurs ».
Vous connaissez tous l’expression, quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup, si on ne marque par le montant apporté par Walter Butler c’est qu’il est faible et bien inférieur à 50M€ (voir capture d’écran un peu plus bas).
Enfin, dernier coup bas, c’est la triste constatation par Butler que le rachat de Casino est tout récent et que de ce fait Kretinsky, n’aurait pas d’expérience en restructurations (comprendre « pas comme moi »).
Remettre en services des dizaines de centrales dont certaines bonnes pour la casse, si ce n’est pas de la restructuration, alors qu’on m’explique ce que c’est?? Lui, à part s’occuper de petits dossiers de restructuration entre 50 et 100M€, la plupart inconnus, ça ne fait pas saliver.
Regardons parallèlement le parcours du groupe Kretinsky…
Ce prétendu article exclusif, c’est le triste coup de pub d’un papy de 67 ans sur le retour qui veut se donner l’impression d’exister encore. Ils devraient mettre Hervé Lecesne dans le groupe d’investisseurs, ça ferait une bonne paire.
Enfin, tous les articles des Echos ont désormais la mention « EXCLUSIF » ce qui devient insupportant, alors que 50% sont des fausses exclusivités. Les Echos a fait sa notoriété en étant une revue économique de premier ordre. Ce serait triste que ça deviennent un Voici de l’économie… Revenez-nous vite Leila…
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PRÉFACE-BLOG
Contrairement aux Echos, le blog a passé 6 heures à lire, relire à de nombreuses reprises toutes les offres. Il y a dans cet articles des fausses informations vis-à-vis de l’offre Kretinsky-Attestor.
L’écrasement de la dette dans l’offre Kretinsky dans son état actuel n’est pas de 90% mais de 80%. En effet Kretinsky propose un bonus aux créanciers s’il était amené à céder des actifs, bonus jusqu’à 700M€ et dans le cas où il serait amené à ne pas céder d’actif, il propose un minimum garanti dont le montant n’est pas cité, mais ce serait « a fair amount » (un montant équitable), on imagine donc entre 400 et 450M€, ce qui amène la décote de la dette à 80% et non pas 90% comme le dit l’article.
Dans les erreur de l’article, Butler n’investit pas 50M€, comme le dit Les Echos, d’ailleurs voici la phrase exacte de la lettre d’intention :
Traduction :
« Le groupe one point met 250M€ sur la table, les hauts dirigeants de onepoint mettent 50M€ sur la table, dont 20M€ pour David Layani, sympa pour les autres non cités) et comme le total est de 350M€ il reste 50M€ investis par un groupe d’entrepreneurs DONT Butler Industries ». C’est quand même un peu délirant cette starification de Layani comme s’il était l’égal de Bernard Arnault, alors que sa société fait 460M€.
Donc, ce monsieur Butler, qui met circa 30M€ sur la table, se voit attribuer 2 pleines pages dans la lettre d’intention Onepoint, plus que la description de Onepoint elle-même. Il s’agit de ce que l’on appelle en anglais « endorsement » ou en français « faire valoir ». C’est-à-dire que Butler représente peanuts dans le plan, mais comme Onepoint n’a jamais redressé d’entreprises en difficultés, on prend quelqu’un qui aura 3% du capital pour faire valoir les qualités du plan Onepoint à redresser des projets. Donc, ils n’ont pas trouvé mieux comme faire-valoir, qu’un monsieur de 67 ans sur le retour, qui ne veut pas risquer plus que 30M€ dans le projet, .
Si monsieur Butler ,veut écrire un blog un courrier sur papier à en-tête de Butler industrie et préciser le montant investit s’il s’avérait qu’il était est supérieur à 30M€ sous réserve d’une marge d’erreur supérieure à 20% (nous n’allons pas faire d’Erratum pour des virgules) alors, nous publierons un communiqué pour préciser le montant réel de son investissement.
Enfin, c’est très petit, mais encore une fois d’entendre d’un papy sur le retour, dire que Kretinsky veut vendre Digital, alors qu’il est seulement marqué que Kretinsky va garder Managed Secured Services, Le Cloud et fera une revue des activités de Digital et décidera s’il faut garder ces activités, en vendre une partie, ou réaliser des apports d’une partie sous forme de joint-venture avec d’autres sociétés et on peut imaginer que des contacts ont été noués avec CGI, qui a une réputation extrêmement sérieuse, là où l’image d’Atos et contrairement aux mensonges du mytho Paul Saleh, s’est extrêmement dégradée depuis 18 mois avec ces changements incessants de direction générale, les gros titres dans la presse en particulier Des ECHOS, « Marche Funèbre », « l’odeur du sapin »,…
À la lecture de la lettre d’intention, on peut imaginer que Syntel va sortir du périmètre de façon quasi certaine et que pour le reste rien n’est décidé.
Il se dessine un New Atos d’environ 7.5Md€, soit bien plus que l’Eviden scissionné de Meunier à 4.8Md€, et l’Eviden double scissionné prévu par Mustier (sans TFCo et sans BDS) de 3.3Md€, périmètre qui était celui choyé par Layani il y a 6 mois, ce même Layani qui explique il y a un an, que TFCo, « il ne sait pas faire » alors qu’il s’est déjà attribué le poste de P-DG de One Atos.
Nous, nous ne roulons pas pour Kretinsky, mais pour l’intérêt social d’Atos. L’intérêt social d’Atos, c’est que l’offre la plus solide soit choisie, et si cette offre doit écraser un peu plus les créanciers que les autres offres, cela va dans l’intérêt social.
Ce que nous voyons c’est que l’offre de Kretinsky est la seule entièrement déjà financée et celle de papy Butler, elle n’est pas financé et qu’il n’y met de sa poche que 30M€. La confiance règne vis à vis d’Atos chez Butler Capital. Sur soit disant 8 milliards d’actif, pas capable de metre plus que 30 millions sur la table !!
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ARTICLE LES ECHOS
-COPYRIGHTS LES ECHOS-
Walter Butler : « l’offre de Daniel Kretinsky sur Atos n’est pas recevable »
Dix-huit jours pour sauver le soldat Atos. Mardi, sous l’égide de Bercy, devant la cinquantaine de représentants de l’Etat et des candidats – Daniel Kretinsky, David Layani et les créanciers-, la conciliatrice Hélène Bourbouloux déclenche le compte à rebours. Moins de trois semaines pour savoir si, et qui, évitera la faillite à l’ex-fleuron informatique français. Et si le groupe ne sera pas coupé en morceaux.
A la veille de cette réunion cruciale, Walter Butler, l ‘allié inopiné du premier actionnaire d’Atos et patron de OnePoint David Layani, dévoile ses intentions. Ces vingt dernières années, l’énarque et inspecteur des Finances s’est taillé une solide réputation dans les dossiers minés du capitalisme français, comme la SNCM. Celui-ci, il le bien connaît : il avait perdu en 2014 contre Thierry Breton alors à la tête d’Atos le rachat de l’ex Bull, qui porte les actifs sensibles que l’Etat veut aujourd’hui à tout prix sanctuariser. Entre-temps, il a redressé un concurrent d’Atos dans l’infogérance, Osiatis, dont il dit avoir multiplié le chiffre d’affaires et le nombre de collaborateurs par vingt, sauvé une ancienne division dans les réseaux d’Alcatel, NextiraOne, et repris un intégrateur, IT Econocom. [Ndrl-blog : jamais entendu parler]
Dix ans plus tard, son constat est lapidaire, « il n’ y a pas de précédent d’entreprise numérique qui ait affronté des enjeux de cette envergure ». « Ce ne doit pas être un nouvel Orpea ou Casino [repris par Daniel Kretinsky. NDLR], Atos opère sur un secteur en croissance. Les 100.000 collaborateurs du groupe ont fait preuve d’une résilience hors norme. Celle-ci est en train de s’effriter fortement, Atos a fait plusieurs profit warnings », alerte le patron du holding de 8 milliards d’euros d’actifs. « L’important est de décider maintenant », dit-il.
Et l’investisseur n’est pas tendre avec l’offre concurrente à celle de David Layani, devenu le premier défenseur de l’intégrité du groupe.
On ne peut pas dire le processus de scission a échoué et on recommence le même !
« Il y a urgence à arrêter les stratégies de promesses de ventes d’actifs qui ne font qu’affaiblir l’entreprise, qui dégradent la confiance des parties prenantes et favorisent à la fin la vente par appartements tant la situation devient dégradée. C’est la raison pour laquelle, pour moi, l’offre de Daniel Kretinsky n’est pas recevable », déclare Walter Butler.
L’homme d’affaires tchèque qui a cherché pendant des mois à mettre la main sur l’infogérance d’Atos (Tech Foundations) n’exclut pas aujourd’hui de vendre à nouveau le digital s’il met la main sur le groupe et de redistribuer une partie des subsides reçus de l’Etat et de la vente de sa filiale dans les logiciels pour centrales nucléaires, Worldgrid.
Les 100.000 collaborateurs du groupe ont fait preuve d’une résilience hors norme. Celle-ci est en train de s’effriter fortement
« Atos est un fleuron de la technologie, il faut une solution française au service de la souveraineté européenne », promeut Walter Butler. Aujourd’hui le projet que nous portons est le seul vrai projet stratégique et industriel sur la table au service de cette souveraineté européenne et de la défense de nos intérêts nationaux. » Et « le projet est de préserver l’intégrité d’Atos », dit l’investisseur qui investira 50 millions d’euros ou plus dans Atos, pour 5 à 10 % du capital.
« L’autre offre n’est pas valable à mes yeux car elle ne répond pas au cahier des charges des créanciers, la préservation d’un’OneAtos’», considère Walter Butler.
« On ne peut pas dire’le processus de scission a échoué et on recommence le même !’ Un schéma qui a coûté 500 millions d’euros et plus et induit les pertes de contrats qui se matérialisent depuis. Il faut du respect envers les collaborateurs d’Atos qui ont maintenu la barque à flot et qui ne sont pas à l’origine de ses problèmes de surendettement. »
« Soutenir l’offre de quelqu’un qui n’a pas fait ses preuves de restructuration sur Casino et qui propose de recruter un management de transition pour Atos, quel sens cela a-t-il ? », ajoute Walter Butler.
Nous sommes confiants sur la capacité de faire converger nos positions
Si des rumeurs de rapprochement ont émergé quelques jours avant la remise d’offres entre David Layani et l’homme d’affaires tchèque Daniel Kretinsky, Walter Butler les écarte d’un revers de main : « aujourd’hui les projets sont tellement différents avec d’un côté’OneAtos’pour David Layani, entrepreneur reconnu du secteur, et de l’autre une stratégie de découpage d’actifs qui n’est pas ce que nous voulons pour l’entreprise, que je ne crois pas qu’un rapprochement soit possible avec Daniel Kretinsky ».
En revanche, il voit clairement une solution possible avec les créanciers : « Ce sont eux la force dominante, ils ont le plus perdu. Leur offre est proche de la nôtre. Nous sommes confiants sur la capacité de faire converger nos positions », déclare Walter Butler. L’écart est réel : David Layani veut effacer 3,2 milliards sur les 4,8 milliards d’euros de dette du groupe er les créanciers 1,8 milliard. Mais il est bien moindre qu’avec Daniel Kretinsky qui taille à la serpe : plus de 4 milliards d’euros.
Anne Drif, Gwénaëlle Barzic, Florian Dèbes, Nicolas Madelaine.
https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/walter-butler-loffre-de-daniel-kretinsky-sur-atos-nest-pas-recevable-2094481
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Si vous avez subi d’énormes pertes sur Atos, sachez qu’une action en réparation est en cours de constitution sur le site Upra.fr (l’Union Pour la Réparation des Actionnaires), pour recouvrer une partie de vos pertes par voie de justice. Cette action sera totalement gratuite pour les plaignants car nous la ferons financer auprès de fonds spécialisés qui prendront un pourcentage en rémunération et l’UPRA ne vous demandera aucun paiement ni cotisation ou autres. À ce jour, plusieurs fonds ont fait part de marques d’intérêts, mais nous n’avons pas encore de réponse définitive. La réponse dépendra du nombre de personnes pré-inscrits et des comptes audités 2023.
Afin de ne pas déstabiliser la société, cette action ne visera ni Atos, ni ses dirigeants ou ex-dirigeants, mais uniquement ses auditeurs (commissaires aux comptes) en particulier DELOITTE supposé être le n°1 mondial de l’audit, mais que l’UPRA soupçonne avoir été très complaisante vis-à-vis d’Atos avec les règles comptables en vigueur, et leur reproche d’avoir fait manquer une chance aux actionnaires de ne pas acheter l’action quand elle était surcotée vis-à-vis de sa réelle valeur et d’avoir fait manquer une chance d’avoir vendu, quand la société s’effondrait et que la comptabilité ne reflétait pas cet effondrement, en particulier une absence totale de dépréciation d’actifs en 2022.
Je rappelle qu’à la publication d’un jugement qui dirait le contraire, Deloitte est supposé avoir certifié les comptes d’Atos de manière totalement sincère, et l’avis exprimé ci-dessous est l’avis de l’UPRA uniquement et reste à l’état de soupçons tant que nos preuves n’auront été validé par un juge.
Pour des raisons de coûts de procédure, elle est réservée aux personnes ayant subi des pertes supérieures à 10 000€, sinon les coûts judiciaires, avocats, expertises, etc… en millions d’euros seraient supérieurs à la perte et ne seraient pas rentables pour le fonds qui financera ce recours. Soyez assuré qu’il ne s’agit pas de snobisme, mais réellement de contraintes financières.