Pendant que les sénateurs s’hystérisent sur leur bombinette, les néerlandais, eux, sont plus pragmatiques. Ils s’inquiètent, ce que ne fait pas la France en faisant une fixette sur BDS, sur tous les dysfonctionnements à venir sur leurs ministères et administrations gérées par Atos. Hystérie collective française nucléaire versus bon sens batave…
Le fournisseur de services informatiques français Atos est en grande difficulté financière. Le gouvernement français veut intervenir pour éviter la faillite. Les grands ministères néerlandais dépendent également d’Atos, par exemple, pour les processus informatiques liés aux allocations familiales et à l’AOW. Plusieurs agences néerlandaises travaillent désormais sur des alternatives.
Mercredi 28 mars, 20h52 Dernière mise à jour : 21:32
La CIZ et la SVB ont déclaré aujourd’hui au NRC qu’elles prenaient des « mesures appropriées » pour continuer à fournir des services sans Atos. Le ministère de la Défense affirme désormais qu’il « travaille sur des alternatives » avec d’autres sociétés informatiques.
Le cadastre néerlandais a externalisé ses services informatiques généraux auprès d’Atos. La société assure également la gestion des applications pour les douze provinces (BIJ12). En outre, Atos compte parmi ses clients le ministère des Infrastructures et de la Gestion de l’eau et le Rijkswaterstaat .
Les gouvernements utilisent souvent des systèmes informatiques complexes, dont le développement a pris de nombreuses années et a parfois même coûté des milliards. De grandes entreprises néerlandaises sont également clientes d’Atos, comme Odido (anciennement T-Mobile), VGZ, Univé et AkzoNobel.
95 000 salariés
Atos est l’une des plus grandes sociétés informatiques au monde, avec 95 000 employés. Le groupe est dans une situation désespérée depuis quelques temps déjà. Les tentatives de vente de certaines unités commerciales n’ont abouti à rien et le cours de l’action a continué de baisser. Atos déclare à NRC qu’il « ne voit aucun risque » pour l’instant concernant ses services aux clients.
La société annoncera aujourd’hui davantage sur ses chiffres annuels et les « prochaines étapes ».
Les Jeux Olympiques en jeu
Le gouvernement français est désormais très inquiet et craint que les choses tournent mal du côté de l’entreprise. Le ministre français de l’Économie a donc préconisé une « solution nationale » pour Atos, qui pourrait faire référence à une forme d’aide d’État.
La société informatique est chargée, entre autres, de la cybersécurité des Jeux olympiques de Paris cet été.
https://www.bright.nl/nieuws/1189231/it-bedrijf-atos-dreigt-failliet-te-gaan-grote-problemen-voor-overheden.html
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Si vous avez subi d’énormes pertes sur Atos, sachez qu’une action en réparation est en cours de constitution sur le site Upra.fr (l’Union Pour la Réparation des Actionnaires), pour recouvrer une partie de vos pertes par voie de justice. Cette action sera totalement gratuite pour les plaignants car nous la ferons financer auprès de fonds spécialisés qui prendront un pourcentage en rémunération et l’UPRA ne vous demandera aucun paiement ni cotisation ou autres. À ce jour, plusieurs fonds ont fait part de marques d’intérêts, mais nous n’avons pas encore de réponse définitive. La réponse dépendra du nombre de personnes pré-inscrits et des comptes audités 2023.
Afin de ne pas déstabiliser la société, cette action ne visera ni Atos, ni ses dirigeants ou ex-dirigeants, mais uniquement ses auditeurs (commissaires aux comptes) en particulier DELOITTE supposé être le n°1 mondial de l’audit, mais que l’UPRA soupçonne avoir été très complaisante vis-à-vis d’Atos avec les règles comptables en vigueur, et leur reproche d’avoir fait manquer une chance aux actionnaires de ne pas acheter l’action quand elle était surcotée vis-à-vis de sa réelle valeur et d’avoir fait manquer une chance d’avoir vendu, quand la société s’effondrait et que la comptabilité ne reflétait pas cet effondrement, en particulier une absence totale de dépréciation d’actifs en 2022.
Je rappelle qu’à la publication d’un jugement qui dirait le contraire, Deloitte est supposé avoir certifié les comptes d’Atos de manière totalement sincère, et l’avis exprimé ci-dessous est l’avis de l’UPRA uniquement et reste à l’état de soupçons tant que nos preuves n’auront été validé par un juge.
Pour des raisons de coûts de procédure, elle est réservée aux personnes ayant subi des pertes supérieures à 10 000€, sinon les coûts judiciaires, avocats, expertises, etc… en millions d’euros seraient supérieurs à la perte et ne seraient pas rentables pour le fonds qui financera ce recours. Soyez assuré qu’il ne s’agit pas de snobisme, mais réellement de contraintes financières.
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