C’est pas une rumeur, ni une news Reuters, c’est officiel et sur le site de Onepoint. Le Petit Poucet pour faire face à l’ogre Kretinsky et ses 4 Md€ d’Ebidta du groupe VESA s’est trouvé comme « bottes de 7 lieux » un investeur tri-national, Brésilien, Américain et nationalisé français, qui l’aiderait à avoir les fonds pour prendre 50% du capital d’Atos via la conciliation en cours et on peut imaginer (opinion blog) que ces 50% ne seront pas inférieurs à 700M€, donc les 500M€ de Carlyle c’est trop court.
Entre un fonds réputé être le bras financier de la CIA un investisseur franco-américain et un DG actuel américain, ça serait pas plus simple de les acheter à HPe ou Dell nos supercalculateurs ??
Les anglais font bien avec leur bombe atomique et ça se passe très bien pour eux. Y’a que nos sénateurs croulants à faire du sujet une hystérie souveraine.
Notre premier ministre, pas croulant, lui, semble bien plus pragmatique et s’intéresser avant tout à la survie d’Atos.
Mais la parenthèse étant faite, je vous laisse prendre connaissance du communiqué Onepoint publié à la veille de la réunion des créanciers, histoire de mettre un petit coup de pression :
Onepoint se félicite du soutien de Walter Butler à son projet OneAtos
D’aucun n’auront manqué de noter le timing, la veille au soir, du début de la réunion des créanciers qui va se tenir ce lundi 8 avril en présence des créanciers, d’Atos et du conciliateur. On ne sait pas si le board ou si l’actionnaire de référence a été convié. Mais nul doute que Atos va ADORER le timing de la communication…
Quant à Walter Bulter posons la question à Gemini, le chabot de Google qui désormais atomise ChatGPT.
Quelles sont les relations entre Onepoint et Walter Butler ?
Voici les principales relations entre Onepoint et Walter Butler :
- Investissement: Walter Butler est un actionnaire important de Onepoint, avec une participation de plus de 5%. Il a investi dans la société en 2021, convaincu par son potentiel de croissance dans le domaine du conseil en transformation numérique.
- Collaboration: Onepoint et Butler Industries ont collaboré sur plusieurs projets, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle et de la cybersécurité.
- Gouvernance: Walter Butler siège au conseil d’administration de Onepoint, où il apporte son expertise en matière d’investissement et de stratégie.
- Projets communs: Onepoint et Butler Industries envisagent de lancer des projets communs dans le futur, en tirant parti de leurs forces respectives.
En résumé, les relations entre Onepoint et Walter Butler sont multiples et stratégiques. Elles s’articulent autour d’une collaboration étroite dans le domaine du numérique, d’une participation active de Walter Butler à la gouvernance de Onepoint et d’une volonté commune de développer des projets innovants.
Donc contrairement à ce que dit l’article Des Echos, il ne s’agit pas d’un nouveau soutient de Onepoint, mais d’un partenaire existant (Source Gemini.Google)
Bio :
Origines et Formation
Américain par son père et brésilien par sa mère, Walter Butler débarque en France en 1964 à la suite du divorce de ses parents. Après avoir étudié au Lycée Saint-Genès (Bordeaux), il entre à l’Institut d’études politiques de Bordeaux, obtient une maîtrise de droit. Il rentre à l’ENA en 19801.
Carrière
Il effectue des missions de contrôle de perceptions en France et en Afrique. Sa dernière mission d’inspection concerne le fonctionnement de l’Agence de l’Informatique, un établissement public de l’État, dont il préconise la transformation en un organisme de financement du développement de logiciels, sur le modèle de l’ANVAR, avec un remboursement des aides sur résultat2.
Walter Butler devient en 1986 conseiller de François Léotard au Ministère de la Culture. Il participe à la privatisation de TF1 en compagnie de Jean-Marie Messier3.
Walter Butler est ensuite embauché par la banque américaine Goldman Sachs, et part aux États-Unis4. Il découvre alors le capital-risque. Il crée en 1991 une entreprise de capital-risque : Butler Capital Partners5. Il entre au capital de l’agence de publicité BDDP en 1994. Il réalise plus de 25 investissements sur une durée de 20 ans tels que le groupe Partouche, Virgin Megastore (a déposé le bilan en 2013), Anovo mais également BDDP, IPSOS (cédé en 1999), le groupe Flo (cédé en 2008 à Albert Frère), la SNCM (cédée en 2008), le Paris Saint-Germain (cédé en 2011), Corum (en 2011), NextiraOne (cédé en 2015) etc3.
Fin 2021, il devient actionnaire majoritaire du groupe de pâtisseries haut de gamme du français Pierre Hermé6
Vie privée
Il possède 3 passeports : américain, brésilien et français7.
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Si vous avez subi d’énormes pertes sur Atos, sachez qu’une action en réparation est en cours de constitution sur le site Upra.fr (l’Union Pour la Réparation des Actionnaires), pour recouvrer une partie de vos pertes par voie de justice. Cette action sera totalement gratuite pour les plaignants car nous la ferons financer auprès de fonds spécialisés qui prendront un pourcentage en rémunération et l’UPRA ne vous demandera aucun paiement ni cotisation ou autres. À ce jour, plusieurs fonds ont fait part de marques d’intérêts, mais nous n’avons pas encore de réponse définitive. La réponse dépendra du nombre de personnes pré-inscrits et des comptes audités 2023.
Afin de ne pas déstabiliser la société, cette action ne visera ni Atos, ni ses dirigeants ou ex-dirigeants, mais uniquement ses auditeurs (commissaires aux comptes) en particulier DELOITTE supposé être le n°1 mondial de l’audit, mais que l’UPRA soupçonne avoir été très complaisante vis-à-vis d’Atos avec les règles comptables en vigueur, et leur reproche d’avoir fait manquer une chance aux actionnaires de ne pas acheter l’action quand elle était surcotée vis-à-vis de sa réelle valeur et d’avoir fait manquer une chance d’avoir vendu, quand la société s’effondrait et que la comptabilité ne reflétait pas cet effondrement, en particulier une absence totale de dépréciation d’actifs en 2022.
Je rappelle qu’à la publication d’un jugement qui dirait le contraire, Deloitte est supposé avoir certifié les comptes d’Atos de manière totalement sincère, et l’avis exprimé ci-dessous est l’avis de l’UPRA uniquement et reste à l’état de soupçons tant que nos preuves n’auront été validé par un juge.
Pour des raisons de coûts de procédure, elle est réservée aux personnes ayant subi des pertes supérieures à 10 000€, sinon les coûts judiciaires, avocats, expertises, etc… en millions d’euros seraient supérieurs à la perte et ne seraient pas rentables pour le fonds qui financera ce recours. Soyez assuré qu’il ne s’agit pas de snobisme, mais réellement de contraintes financières.