Le blog ne pouvait laisser passer tant de contre vérités d’un journaliste qui, à son corps défendant, pour faire accepter l’entretien à Thierry Breton, a dû préalablement « prêter allégeance ».
Puis, nous reviendrons en postface sur les énormes idioties de Thierry Breton comme quoi son plan SPRING serait le plan de Thierry Girard. Un tel plan, ça met 5 à 6 mois minimum à se décider et préparer avant de démarrer. Avec un démarrage du plan SPRING en janvier 2020 (Thierry Breton insiste, « la veille du Covid ») c’est bien évidemmentt Thierry Breton qui a décidé le plan SPRING, Elie Girard n’a été que l’homme qui a apposé sa signature sur le contrat probablement mi-décembre, un mois après le départ de Breton à l’EU.
A titre de comparaison, la genèse du plan de scission selon notre chère ex-DGA avait selon son call de mars 2023 déclaré que la génèse était la dernière semaine de mars 2022. Les premières consultations des instances salariés ont démarré en septembre 2022. Donc on voit qu’il faut au minimum 6 mois entre la génèse et le début de l’application du plan. Ce qui ferait dans le cas SPRING Aout 2019, mais comme en Atout tout le monde est en vacances, on peut penser que la genèse de SPRING est en Juillet 2019. Certes, à cette époque Breton n’a plus bien la tête à Atos, mais plus à Bruxelles, mais suffisamment encore à Atos pour invalider un plan qui ne lui aurait pas plu.
Décidément ce mec n’a pas d’honneur et il sent l’odeur de la merde se rapprocher alors il commence à se défausser sur les autres. N’importe quel petit cabinet d’expertise qui ferait une enquête à ce sujet verrait que la décision de lancer le plan SPRING l’a été par Thierry BRETON et non Elie Girard.
-COPYRIGHTS LE VIF.BE-
L’histoire de la chute d’Atos, vue par son ancien patron, Thierry Breton
Commissaire au marché intérieur, Thierry Breton voudrait bien rempiler à la Commission et, pourquoi pas, prendre la place d’Ursula von der Leyen à la présidence de l’exécutif européen. La semaine dernière, il ne s’est d’ailleurs pas privé de lancer une petite pique à l’égard de la présidente : est-il possible de (re)confier la gestion de l’Europe au PPE pour 5 ans de plus, soit 25 ans d’affilée ? Le PPE lui-même ne semble pas croire en sa candidate », allusion au fait qu’Ursula von der Leyen a été reconduite comme candidate du PPE avec 400 voix sur 801 délégués (mais seulement 499 votants).
Pique pour pique, certains ressortent donc, pour faire de l’ombre au candidat putatif Breton, le dossier Atos, le groupe informatique dont il a été le patron de 2009 à 2019 et qui est aujourd’hui en très grande difficulté et dont l’action est tombée, en quatre ans, de 80 à 2 euros.
S’il ne s‘était pas exprimé jusqu’à présent, c’est qu’on lui avait demandé, lorsqu’il est entré en fonction, de ne pas parler des entreprises qu’il avait dirigée. Mais aujourd’hui que la campagne commence, il parle.
« Beaucoup de choses fausses »
« J’ai lu beaucoup de choses. Je n’ai rien dit. Mais beaucoup de choses fausses », dit-il. Cette industrie s’est construite progressivement par acquisition mutuelle et progressive. Lorsque j’arrive chez Atos, l’entreprise fait environ 5 milliards de chiffre d’affaires. Elle est présente en France, aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne. [Ndrl-blog: fiéfé menteur Breton. Origin était présent ailleurs que dans ces 3 pays, et SEMA avait des divisions aux USA. Ainsi, TCO USA est la somme de SEMA, SIEMENS et XEROX]. Évidemment, l’Europe se construit, les clients deviennent de plus en plus européens et je me dis, avec le conseil d’administration, qu’il faut que nous regardions comment élargir notre périmètre ». Commence alors une politique d’acquisition.
Après de longues discussions, Atos acquiert Siemens IT Solutions and Services, puis met la main sur Xerox ITO (l’entreprise d’outsourcing informatique de Xerox), et lance une OPA sur le groupe informatique Bull. Atos, leader du cloud industriel, veut préparer la phase future, le « edge », les objets connectés, et pour cela il faut des serveurs au plus près des utilisateurs, ainsi que des super serveurs. Ces acquisitions renforcent Atos dans les infrastructures et dans le cloud. « Il manque un dernier pilier », poursuit Thierry Breton, ce sont les applications. Et en juillet 2018, Atos acquiert, cher (2,9 milliards d’euros), Syntel, un groupe américain qui possède de nombreux centres offshores en Inde. Mais cet achat est financé par la vente de deux blocs d’actions Worldline, en octobre 2019 et en février 2020.
Et Thierry Breton brandit les slides d’un investor day du 20 juin 2020, soit huit mois après son départ, en octobre 2019 : « On nous a dit que nous étions pris d’une frénésie, parce que nous avons réalisé quatre acquisitions et intégré 50.000 collaborateurs. Mais savez-vous combien Capgemini a fait l’acquisition pendant la même période ? Trente-deux, dont cinq majeures, et ils ont intégré 100.000 collaborateurs. Et Capgemini a dépensé 11 milliards pour ces acquisitions, contre 5,2 milliards pour Atos, dont les acquisitions étaient auto-financées [Ndrl-blog: menteur, tu as surrendété Atos pour achete Syntel] . Et savez-vous combien Atos a de dette lorsque je pars ? Zéro [Ndrl-blog: fiéfé menteur ! Les DEU disent le contraire]. »
Choc sur choc
Thierry Breton est donc appelé à la Commission européenne en octobre 2019 et c’est Elie Girard, ancien directeur général du groupe, qui le remplace [Ndrl-blog : non, Breton nomme Girard. Même ses plus grands fan en internent reconnaissent une succesion non-préparée et merdique]. Il décide de changer la structure, abandonnant une organisation en métiers, plutôt pilotée par des ingénieurs, pour une organisation en divisions, plutôt pilotée par les commerciaux. « Je comprends très bien pourquoi il a voulu le faire, mais il le fait la veille du covid », souligne Thierry Breton. [Ndrl-blog : menteur, c’est toi qui l’a décidé ce plan SPRING] C’est difficile donc, mais l’entreprise résiste. Son cours est encore à plus de 70 euros au début de l’année 2021. [Ndrl-blog : facile avec des DEU asincères].
Mais c’est alors qu’arrive un premier coup de massue : en juin 2020, lors de son fameux investor day, Atos avait annoncé la fin de sa politique d’acquisition majeure. Mais en janvier 2021, on apprend par une fuite que le groupe prépare une OPA sur DXC (ex HP), d’un montant de 10 milliards d’euros. Les investisseurs font la tête, se demandant pourquoi un tel revirement et comment Atos va digérer cet endettement. Le cours perd 17% en un jour.
Finalement, Atos jette l’éponge, mais cette secousse ébranle la gouvernance. Les commissaires aux comptes de deux filiales américaines émettent des réserves sur les comptes 2020. On est en avril, et le cours chute encore de 13%. Ces restrictions seront levées quatre mois plus tard mais entretemps, le mal est fait : les fonds indiciels qui ne peuvent pas investir dans une société qui a ce type de problèmes comptables sont sortis. Parallèlement, ces problèmes empêchent la direction de se concentrer sur l’opérationnel, et en juillet 2021, c’est le profit warning.
Pour la première fois, Atos dit qu’il va rater ses objectifs du premier semestre, alors que le 15 avril, alors qu’il publie ses résultats du premier trimestre, ces objectifs sont tenus. « Il s’est passé quelque chose entre temps. Une défocalisation opérationnelle sans doute, avance Thierry Breton, qui poursuit : patatras, le cours perd encore 15 %. Et Atos sort du CAC 40. Il faut alors trouver une victime, et on se sépare d’Elie Girard. »
Sans capitaine
Et pendant quatre mois, en pleine tourmente, Atos navigue alors sans capitaine [Ndrl-blog : Totalement faux. L’excellent Pierre Barnabé ne s’est pas vu proposer le poste, même pas eu d’entretien avec Meunier alors que son nom avait circulé dans la presse comme possible remplaçant. Il ne fallait pas trop compter qu’il fasse son intérim de 3 mois et 10 jours en mode Space X après une telle humiliation!…]. Finalement, on nomme Rodolphe Belmer, comme nouveau CEO, mais ce dernier précise qu’il ne pourra pas prendre ses fonctions avant fin janvier. Et pendant ce semestre de descente aux enfers, une partie importante du cadre d’Atos, qui voit la valeur de ses stocks options s’en aller en fumée, commence à quitter le groupe.
L’arrivée de Rodophe Belmer en janvier 2022 coïncide avec un nouveau profit warning, et un nouveau changement d’organisation et une nouvelle dégringolade du cours. Quelques semaines plus tard, la publication de résultats annuel 2021 peu reluisants provoque une nouvelle chute de tension boursière. Rodolphe Belmer planche sur un plan de réorganisation, et le 12 juin 2022, il annonce à la fois un projet de scission du groupe et… son départ en tant que CEO. C’est encore une chute de 30%. Nourdine Bihmane le nouveau CEO ne peut que constater l‘ampleur des dégâts et tente aujourd’hui de négocier la vente du groupe par appartements. [Ndrl-blog : phrase débile et totalement fausse du journaliste. Belmer a fait un bon travail de redressement, puisqu’il faut environ 7 à 8 mois entre la signature du contrat et la delivery, donc le bon S2 2022 était 100% l’œuvre de Belmer. Je ne saurais dire si Belmer était ou pas l’homme de la situation, mais il a plus amélioré que détérioré la situation. Enfin, il n’y connait pas moins en ESN que Mustier ou Saleh, ou D’Asaro Biondo spécialiste des télécoms et pas du tout des ESN]
« Je n’ai pas à me justifier, Je suis très zen [Ndrl-blog : tu te chies dessus au contraire, sinon t’irais pas donner un interview à un site belge et tu en resterait à ton devoir de réserve qui t’arrangeait bien quand on te demandait de pousser Meunier dehors. Sauf que Meunier il savait toutes tes petites magouilles comptables]. Je sais exactement l’entreprise que j’ai laissée, conclut Thierry Breton. Mais Il y a eu des chocs majeurs. Et une entreprise est faite de femmes et d’hommes et elle est fragile. Elle demande de la constance et du leadership ». Deux éléments peu présents ces trois dernières années.
L’histoire de la chute d’Atos, vue par son ancien patron, Thierry Breton
======
POSTFACE BLOG
Mr BRETON VOUS ÊTES UN FIEFFÉ MENTEUR QUI FAIT HONTE AU PATRONAT
Dans 3 jours Paul Saleh va passer des dépréciations de Goodwill sur 100% de vos acquisitions. Des reliquats sur SIEMENS IT, sur XEROX, sur BULL, sur SYNTEL. Quant à UNIFY que vous avez acheté 550M€ et qui a été revenu 93M€, des énormes dépréciations ont déjà déjà été passées, idem sur STT, un bout de Syntel représentent 10% du CA et vendu à l’automne.
La croissance interne vous ne connaissez pas, c’est un concept inconnu chez vous.
Mais au moins là-dessus, vous avez le mérite de le reconnaitre, mais s’il faudrait plutôt parler de décroissance organique, et la croissance, elle, a été liée uniquement aux acquisitions. En résumé, vous ne savez que faire de la croissance externe, relire l’interview Breton de 2016
La croissance organique après cette interview est passée en décroissance…
Donc vous n’avez acheté que des boites non rentables et vous êtes un imposteur. De même que 70% des suicides de France Telecom sont dûs selon à des décisions que vous avez initiées, ce qui n’est pas l’opinion de la justice qui vous a relaxé, mais purement mon opinion personnelle, car vous aviez à l’époque trop d’influence politique pour qu’on vous implique dans le procès des suicides. Mais ce qui est sûr, c’est que vous savez surfer entre les gouttes à merveille.
MENTEUR !
Quand vous voulez pour vous prendre en débat sur vos 5 dernières années de massacre de la boite. Achat de Bull, de Unify, de Xerox, de Syntel et côté Worldline de Six payment et pas eu les couilles de rajouter 400M€ pour avaler Gemalto. Vous avez rampé tel un non couillu devant Patrice Caine. Il vous suffisait de rajouter 7€ par action, mais lache que vous êtes vous vous êtes couché pour 6 mois après payer 50% au dessus de sa valeur la société Syntel, qui ne présentait aucune Synergie. Syntel avait un nombre Ultra limité de clients 100 clients selon une interview de Barhat Desai avec beaucoup de consultants chez ces clients, alors qu’Atos, c’était le contraire, de très nombreux clients et peu de consultants chez chaque client.
Si vous aviez fait une Due Dilligence par A&M, le spécialiste mondial comme l’a fait Airbus pour Eviden il y a un an, ils vous auraient tout de suite dit que c’était pas pour vous. Mais vous avez préféré faire ça en interne ou McKinsey, qui est connu pour beaucoup de chose sauf les Due Dilligence. Bilan vous avez acheté un truc qui n’a servie à rien à la boite et que vous avez payé 50% trop cher, et encore…
C’est pas une petite interview minable qui va vous sauvé de rendre des comptes. Vous commencez à lacher Meunier, alors que je vous ai écrit pour vous inciter à lacher publiquement Meunier. Vous saviez très bien que votre parole en juin 2023 ayant été 10 ans à la tête de la boite, aurait plus de valeur que les recommandations de GlassLewis ou Proxinvest. Si à l’époque vous avez appelé à voter Léo Apotheker, on aurait eu une chance de sauver la boite. Mais maintenant que le boite coule, ah voilà que vous commencez à critiquer Meunier et en plus Girard. Car vous allez pas me faire croire que vous imaginez une seule second que Girard a signé VOTRE plan SPRING sans l’accord de Meunier.
Vous êtes la pire espèce du capitalisme, les patrons politiques. Ceux qui s ont arrivé là grace à leurs appuis politiques et non leur talent. Un petit poste à la CGI grâce à Baladur, directeur de région et au board de la CGI, puis une fois Balladur nommé, en remerciements, la direction de Bull où vous avez laissé tout sauf un souvenir impérissable, puis Thomson Multimedia que Juppé voulait vendre un euro symbolique, qui a remonté comme toutes les sociétés technologiques durant la Bull internet et s’est cassé la gueule à votre départ… Encore une fois les remplaçants n’ont pas été à la hauteur je suppose ? Quand à France télécom, qu’avez-vous fait ? Votre plan à 3 x 15
Vous avez demandé aux banques et institutionnels d’abandonner 15 milliars de créances, à l’état de remettre 15 Md€ de cash et de faire 15Md€ d’économies. Quelles économies en fait ? Vous avez vendu 95% du parc foncier de France Telecom à un niveau assez bas puisque entre 2000 et 2007 l’immobilier a flambé. Donc en ayant attendu 2 ans, vous auriez rentré 6 à 7 Milliards de plus. Vous allez rétorquer que vous n’auriez pas le choix. Il suffisait de demander aux banques un moratoire d’un an car l’immobilier à cette époque montait, montait… et les banques le savait. Vos plans d’économies ont commencé à faire des suicides donc vous avez profité de l’affaire Gaymard qui avait profité de sa nomination de ministre de l’économie et des finances pour se faire payer un 400M2 aux frais de l’état. Tout comme pour l’EU vous avez été un deuxième choix. Vous ne serez jamais un n°1 Breton, vous serez toujours un deuxième choix. Et si vous arriviez à la tête de l’EU ce sera parce que Van Der Luyern se sera désisté. Vous ne serez jamais un n°1 , mais une rustine.
Allez, je me fait plais, je vous remets votre rire idiot face à Elon Musk qui bombe le torse. Dès que quelqu’un a du répondant vous vous écrasez… Vous avez même pas le courage de le regarder dans les yeux, alors que lui vous regarde dans les yeux… Breton, vous êtes un imposteur et vous êtes le fossoyeur d’Atos.
En 2011 Thierry Breton a évincé un élu CFE-CGC au comité de groupe européen qui avait parlé des risques psychosociaux induits par la mise en oeuvre du Lean Management par McKinsey chez Atos. En fait il a demandé le jour même où l’incident a lieux à ce que ce salarié soit évincé de l’EWC. Ni lui, ni le RH Monde de l’époque qui pourtant a dîné le soir même avec cet élu, ni le président de la FIECI CGC (par ailleurs salarié d’Atos) n’ont eu le courage d’en parler en face à face avec ce salarié. Il ont laissé cette basse oeuvre au délégué syndical central de la CFE-CGC d’Atos. Lors de l’altercation en EWC le représentant français fut soutenu par un collègue belge. M. Breton a aussi demandé son éviction de l’EWC; sans succès en raison du droit du travail belge.
Pour ce qui est de la CGI, je pense qu’il s’agit plutôt de la Compagnie Générale Immobilière qui intervenait dans l’immobilier de bureau dans les Hauts-de-Seine au début des 1990. C’est un gros trou dans la CV de M. Breton sur lequel il doit impérativement s’expliquer.