Atos : Cachez-moi cette dette que je ne saurais voir [Analyse-blog]

 

Malheureusement beaucoup de journalistes déstabilisés par la complexité de la restructuration de la dette d’Atos se contentent de recopier les chiffres de propagande de la dircom. J’ai donc souhaité faire cet article pour que tous les salariés et actionnaires sachent qu’Atos triche sur sa dette écrasée en jouant sur la sémantique.

Oui Atos a bien écrasé 2.8Md€ de l’ancienne dette. Avec les intérêts dus et non payés sur cette dette ça fait 2.9Md€. Mais prenons plutôt le chiffre le chiffre de 2.8Md€ pour le comparer avec les 4.85Md€ de la dette initiale (parce que si on compte les intérêts alors il faut prendre le chiffre de dette initiale de 4.9Md€.

Derrière cet écrasement de dette, Atos cache derrière une manipulation sémantique, qu’elle a recréé plus de la moitié de dettes qu’elle a effacé. L’écrasement de dette concerne donc uniquement les créanciers mais ne concerne pas Atos qui doit ajouter la dette recréé à la dette effacée pour calculer le solde net de dette réellement effacée.

Atos d’ailleurs ne fait pas que de la manipulation sémantique mais de la manipulation tout court. Il n’y a ni 2800M€, ni 2900M€, ni 3000M€, ni 3100M€ de dette brute effacée, il y a moins de 1.5Md€ de dette RÉELLEMENT EFFACÉE et donc en % à peine 30% de dette effacée.

Autant pour les créanciers, et à leur corps défendant, c’est bien de l’abandon de dette via conversion en actions (donc pas un abandon pur au passage, mais abandon/conversion), autant pour Atos ça ne change que très peu de choses sur son endettement global et c’est ce qui intéresse les actionnaires même si on s’en fout un peu car les nouveaux actionnaires ce sont les créanciers, mais par contre ça regarde les salariés qu’on envoie à l’abattoir.

Dans une restructuration classique, on a d’un côté un abandon de dette et de l’autre un AK soit réservé, soit avec DPS soit mixte. Ainsi l’AK de ORPEA a amené 2.2Md€ de cash frait sous forme de capitaux propres. L’AK de Casino a amené 1350M€ de cash frais sous forme de capitaux propres. L’offre Kretinsky sur Atos était prête à amener 700M€ de cash frais sous forme de capitaux propres. Dans aucun de ces dossier La New Money n’était amené sous forme de dette.

Nous avons aussi consulté le mémoire de Sophie Vermeille réalisé en 2020 dans le cadre du Think Tank Droit & Croissance « 16 restructurations de la dernière chance ». Vous pouvez le télécharger ici :

Dans toutes ces restructurations, le process est binaire, abandon de dette d’un côté et apport de cash de l’autre via AK de l’autre. Juste ça. La restructuration d’une dette existante par création de nouvelle dette, c’est le 2001è brevet ATOS, ça n’existe nul par ailleurs dans l’histoire des restructurations dans le cadre d’Euronext.

En plus, double débilité, chez Atos le peu qui est amené par AK représente 0.75% du CA, contre pour toutes les autres restructuration, environ 10% à 55% du CA est amené via une AK et donc sous forme de fonds propres. Sur Casino, le CA sera entre 10.5 et 11Md€, et 1.35Md€ a été apporté, soit 12%. Sur Orpéa avec un CA de 4Md€, 2.2Md€ de cash a été amené soit 55% du CA. Sur CGG Veritas en 2017, 30% du CA a été amené en cash.

Dans le dossier Atos, 0.75% du CA est amené en cash. Je répète pour éviter les incompréhensions, pas 75%, ni 7.5% mais 0.75% est amené en AK soit 75M€. Si l’AK de 233M€ est n’est pas souscrite et nous pensons à 99% qu’elle ne sera pas souscrite, il y aura conversion de 100M€ de dette en capital, mais ce ne sera pas du cash, juste de la conversion de créance.

Les fonds vautours ne backstoppent (garantissent) que 75M€ de cash pour l’AK avec DPS, qui a toutes les chances de ne pas avoir le visa AMF tant elle est léonine en survalorisant totalement Atos poste-restructuration et sur un business plan de science-fiction, à savoir retrouver en 2 ans et demi la plus grosse MOP jamais réalisée par Atos depuis 20 ans.

Dans une récente communication, Atos a parlé de 233M€ d’AK, c’est purement scandaleux puisque l’AK n’est pas garantie c’est spéculer et DÉSINFORMER VIOLEMMENT actionnaires et salariés en leur faisant croire que l’AK est acquise. Franchement, si après tous les articles du blog, il y a des crétins pour y souscrire, ils auront mérité leurs futures pertes. Je rappelle que dans toutes les AK similaires, l’action est venue coter bien en dessous du prix de souscription de l’AK, et les non participants à l’AK ont pu acheter l’action bien moins chère que les participants à l’AK. Pour le blog c’est une AK kamikaze et nous déconseillons vivement via notre « Recomap » amateur d’y souscrire car selon nous, ce sera à 99.999% une AK dilutive et non relutive.

Document public Atos SE du plan de refinancement du 30 juin.

 

AUCUN des créanciers n’a voulu amener des fonds propres.

Même en descente vent dans le dos, Onepoint apportait 250M€ avant son retrait, soit 3 fois moins que Kretinsky.

Pourquoi ?

Parce qu’il n’y a aucune possibilité de garantie ou de sécurisation des fonds propres. C’est du capital, donc des actions et en cas de faillite les actionnaires passent en dernier de chez dernier, alors que la dette, elle peut être sécurisé sur du collatéral (des actifs).

Mais pourtant, un gros apport de fonds propre, c’est le seul moyen de redresser une société. Il n’y en a pas d’autres. Les fonds vautours sont donc des apprentis sorciers, Mustier aussi et Bourbouloux complice de ce plan de batard. J’espère qu’elle va se prendre la honte de sa vie et le plan qu’elle a validé se faire retoquer par le juge.

Dans tous les exemples de restructurations auxquels les fonds vautours ont participé et qu’ils ont cité dans la pressse, 100% de la New Money était apporté sous forme de fonds propre.

C’est donc une première française dans l’histoire d’Euronext d’amener 97% de la New Money sous forme de dette (en incluant IF1 et IF2). (IF=Interim Financement).

C’est donc un facteur de risque majeur, et énorme dans le très probable échec de la restructuration, à savoir que seulement 10% de la dette brute post-closing est effacée et 30% seulement une fois vendu les actifs souverains.

Donc Atos utilise tous les artifices sémantiques au point de tromper 90% des journalistes, seul Le Figaro (dont le dernier article a été amendé) et Capital ont été vigilant. En effet, une grosse partie de la dette de 4850M€ effacée a été immédiatement remplacée par de la nouvelle dette. Et pas de la petite dette, de la dette 5 ans, 6 ans et 8 ans pour la New Money et de la dette 2 ans pour les financements intérimaires.

Pour essayer de masquer cette dette que je ne saurais voir, Atos a fait usage d’une grande habileté sémantique. Le mot « dette brute » ou « nouvelle dette » a été banni.

A la place, on a « financements », « nouveaux financements », « liquidités », « New Money », « financements intérimaires ».

Or comme dans les 5 dossiers cités par les Hedge-Funds ou les 16 dans le mémoire Droit & Croissance, la New Money est à chaque fois des capitaux propres, tout le monde y compris les journalistes sont tombés dans le panneau. Grace à un Atossien que nous remercions qui, choqué, nous a envoyé un document interne, on voit que ce qu’Atos appelle des financements ou New Money est bien de la dette brute.

 

En interne, Atos appelle ces financements « NOUVELLES DETTES » et on voit bien que le chiffre de la dette totale est l’ancienne dette conservée et la nouvelle dette de 1.4Md€, soit 3400M€

Or (4850-3400)/4850 = 30% de dette écrasée et donc 70% de dette conservée si on parle de dette globale et non de tricherie sémantique en ne contant que le vert, l’ancienne dette.

Les deux dettes ont absolument la même valeur, car il faudra tout rembourser, la nouvelle et l’ancienne dette.

Mais il faudra aussi rembourser IF1 et IF2. Pour Paul Saleh, IF1 et IF2 au total 725M€ (il y a dedans 75M€ de factoring qui n’est pas de la dette financière). Mais pour faire simple prenons 800M€.

Sitot après avoir viré Paul Saleh, Jean-Pierre Mustier s’est empressé de démentir que les 800M€ étaient de la dette et qu’ils seraient remboursés par les 1.4Md€. Car en fait les nouveaux fonds ne  sont pas de 1650M€ mais de 1400M€ car 250M€ vont être gelé durant 5 ans  pour cautionnement bancaire et inutilisables. Donc si Atos ne les comptes pas comme dette en prenant 1.4Md au lieu de 1.65Md€ dans sa communication interne, alors on ne peut pas le prendre comme New Money. La New Money est donc de 1.4Md€ + 0.075Md€ de fonds propres.

Dans les poins de marché l’ami JP a dit que les 800M€ seraient remboursés avec les 1475M€ au closing. Donc il resterait 875M€ pour :

1/ Reconstituer le cash beaucoup trop bas à 875M€. Je rappelle qu’Atos estime son cash mini à 2.8Md€. Donc le cash doit être de 1.4Md€ minimum pour gérer l’opérationnel.

Donc sur les 875M€ au 30 juin, 350M€ doivent à la date où j’écris ces lignes avoir été crédit dans les poches d’Atos depuis quelques jours (IF2), puisque cette somme devait être mise à disposition sous 48h après la validation par le tribunal de la sauvegarde accélérée. Ce qui nous met le cash à 1225M€.

On prélève 175M€ sur la New Money de 1.4Md€  pour être à un niveau de cash de 1.4Md€.

Il resterait selon le plan Mustier,  700M€ pour :

2/ Passer le FCF négatif de 2025 que nous estimons à -500M€

3/ Restructurer TFCo 700M€ restant sur 1100M€(doc du 14 juin 2022)

4/ Restructurer Eviden 150M€ restant sur 400M€ (doc du 14 juin 2022).

 

Donc ça n’est pas possible d’utiliser la New Debt pour rembourser le prêt intérimaire. Nous venons de le démontrer.

On comprend mieux pourquoi JP n’a pas vu que Kerviel avait 60Md€ de positions débitrices, le découvert ça semble faire partie de son ADN.

Donc en additionnant  2/3/4, ça fait 1350M€ nécessaire pour 700M€ de New Money disponible soit comme pour Kerviel, un découvert, même si le montant est plus modéré, mais quand même de -650M€. Il ne sera possible de rembourser que 800-650M€ = 150M€ de prêts intérimaires au closing.

Allez pour faire plaisir à JP, on va reprendre le vrai chiffre de 725M€ au lieu de 800M€ puisque l’affacturage n’est pas de la dette fi, donc on va pouvoir ramener la dette intérimaire à 575M€. Pour faire plaisir à JP on va dire que j’ai été un peu pessimiste et je vais arrondir à 500M€.

Bien-sûr il peut y avoir une rentrée avec la vente de Worldgrid, mais à la vitesse ou vont les transactions, je ne pense pas, que si les transactions aboutissent, que le transfert de propriété puisse se faire avant le closing. Nous mettons cette somme en réserve, surtout compte tenu du ralentissement à venir au S2.

Donc la dette est de 3400M€ de dette long terme et 500M€ de dette intérimaire qui va se transformer en long terme, soit 3900M€.

Toujours pour faire plaisir à JP et pas dire que j’ai pris des chiffres catastrophisme, je lui rend encore 100M€ et la dette brute au closing sera de 3400M€ en remboursant, de manière un peu candide 400M€ des prêts intérimaires avec la New Money, mais sans aucune marge de sécurité.

La dette écrasée selon le document interne est de 30% et de 22% selon des hypothèses bien plus réalistes que celles d’Atos. Et je pense avoir bien plus raison qu’Atos car une société qui en 15 jours change de 500M€ ses prévisions de cash (9 avril vs 26 avril) n’est pas sérieuse.

Nous incluons donc dans la dette 400M€ de financements dits intérimaires qui ne pourront être remboursés que fin 2025 avec la vente des actifs souverains. Je rappelle que Paul Saleh quelques jours avant son limogeage avec inclus dans les financements les 800M€ intérimaires. Le nouveau DG les enlève en totalité. Donc l’hypothèse du blog apparait la plus sage, de prendre pour acquis que seuls la moitié sera remboursée.

La barre bleu et la barre verte sont bien indiquées comme étant DE LA DETTE. Et un financement même intérimaire est aussi DE LA DETTE !!

 

Quant au fait qu’il n’y a plus d’échéances avant 5 ans, nous rappelons que c’est un mensonge partiel avec la clause de CLEAR DOWN qui impose 350M€ de remboursement anticipé à partir du 1er janvier 2026. Ceci est extrait des conditions de financement du 30 juin téléchargeable sur le site ATOS SE. Donc plusieurs fois par an, Atos devra rembourser la totalité de son Crédit Revolving de 440M€.

Clean Down
EUR 100m two four-weeks clean down periods per calendar year (between 1/12 and 31/1 and 1/6 and 31/7 each year) and within each of these four-week periods, additional EUR 150m to be cleaned down during fourteen consecutive days.
No clean down required before December 2025.

Traduction :  Il devra y avoir 2 périodes par année calendaire de remboursement de 100M€ durant 4 semaines (périodes entre le 1er décember et 30 janvier et le 1er juin et 31 juillet de chaque année et entre ces deux périodes de 4 semaines, un montant additionnel de 150M€ remboursé durant une période de 15 jours consécutifs.

Ce clear down, en toute logique ne devrait concerner que le RCF (Revolving Credit Facility), mais cette clause est extrèmement succinte, aussi toute interprétation est possible, y compris un remboursement anticipé, même si cette probabilité reste limitée.

Enfin, si Atos n’a compté que 1400M€ de nouvelle dette, les intérêts eux courront sur 1650M€.

Voici deux tableaux.

Les intérêts de la dette avec un sous total hors prêts intérimaires et le deuxième tableau ne prend en compte que les intérêts en cash, sachant que les intérêts en nature se rajoutent à la fin du terme et augmentent chaque année la dette.

 

Tableau comprenant juste les intérêts en cash et SANS les intérêts des prêts dits intérimaires .

Il s’agit donc du minimal de la dette et des intérêts. Bien-entendu si la close de CLEAR DOWN est activée, la dette devrait baisser au fil des ans. Mais il nous parait selon le blog IMPOSSIBLE d’appliquer cette clause de CLEAR DOWN avant 2028.

 

Enfin, ci-après, le tableau des intérêts PIK qui seront rajouté chaque année à la dette.

Les intérêts PIKS et cahs, seront augmenté car le montant de la dette est augmenté chaque année. Le chiffre total de 135M€ sera l’année N+1 de dette +135, l’année N+2 de dette +285M€, etc…

On arrive donc à 5 ans à une dette en intérêts de 750M€. Donc en 2029 la dette sera même avec la dette intérimaire 100% remboursée de 4300M€. Presque retour à la case départ.

 

QUELLE CONCLUSION TIRER DE TOUT CA ?

Si le plan de sauvegarde accéléré n’est pas modifié en profondeur via des abandons MASSIFS de taux d’intérêt, Atos retournera devant le tribunal 12 mois après le closing. Selon le blog c’est innévitables. Le trio d’incompétents Le board Atos, les créanciers et avec la complicité de la Miss Bourbouloux ils ont créé un plan de restructuration à la FRANKENSTEIN qui basé sur un business plan de science fiction (10% de marge op. dans 2 ans et demi) et des intérêts non absorbable par le flux de trésorerie d’Atos.

Donc la probabilité que le juge du tribunal de Nanterre valide le plan de conciliation est selon nous de 50/50 et je rappelle que Jean-Pierre Mustier dans son call du 1er aout pour les résultats a très curieusement insisté sur cette étape qui normalement est une simple formalité. Très étrange !

Enfin il faudra avoir le visa de l’AMF et le montant de l’AK ne représente absolument pas la valeur d’Atos. Sauf si l’AMF a laché prise sur le dossier, elle ne peut pas donner son visa pour une AK 3 fois au dessus de la cap théorique d’Atos. Les actifs sont nettement en dessous des 3900M€ de dettes après toutes les dépréciations. En théorie Atos vaut 0.00€. La valoriser 300M€, c’est déjà une spéculation sur la recovery. Ce sera un test capital sur la crédibilité de l’AMF sur le dossier Atos. Je rappelle que Mr Kretinsky valorisait 300M€ de moins que les Hedge-Funds et c’était avant les dépréciations.

Enfin, selon nos informations, Atos n’aurait pas la majorité des 2/3 et utiliserait une dérogation entre les 2/3 des créanciers et les 2/3 des créanciers exprimés, ce qui est encore une nouveauté. Donc record battu 2002ème brevet. Maintenant il va falloir les vendre ces brevets et ça va être une autre histoire.

CONCLUSION DE LA CONCLUSION : Atos a tellement mal négocié sa restructuration que oui, ATOS CACHE SA DETTE

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Si vous avez subi des pertes en tant qu’actionnaire ou ancien actionnaire d’Atos, ou en tant que porteur d’options donnant droit à des actions, sachez qu’une action en réparation est en cours de préparation. Des informations complémentaires sont disponibles sur le site Upra.fr (l’Union Pour la Réparation des Actionnaires). Notre association tente, pour la première fois, de lancer une action groupée financée par des fonds spécialisés dans le financement de contentieux. Il s’agit d’une première en France dans un dossier où des manquements à la réglementation boursière et comptable sont suspectés. Et il s’agit aussi d’une chance pour les plaignants puisque cette action est sans aucune avance de fonds, ni aucun engagement financier, hormis en cas de victoire.

La France connaît un précédent significatif de financement de contentieux par des fonds spécialisés. Ce précédent fait suite au gel des avoirs du fonds H20, consécutif à une violation de la réglementation applicable aux gestionnaires de fonds d’actifs. Bien que ce précédent soit quelque peu différent du nôtre, les discussions avec les fonds initiées dès février avancent car il y a de l’intérêt pour pénétrer un nouveau marché en France. Ces discussions sont donc longues en raison de l’absence de précédents, mais elles progressent.

En résumé, que vous soyez actionnaire ou porteur d’options donnant droit à des actions, vous pouvez espérer recouvrer une partie de vos pertes et vous joindre à la cause sans qu’aucun versement de votre part ne soit nécessaire. La réussite de l’action dépendra du nombre de « pertes éligibles » que nous pourrons rassembler. Le caractère éligible ou non des pertes dépend de l’issue des investigations sur les comptes du groupe ces dernières années. Si vous n’êtes pas encore préinscrit sur le site de l’UPRA, il est encore temps de le faire. Un site web sera entièrement dédié à l’action, on espère courant automne.

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