COPYRIGHTS MEDIAPART –
Après le plan de sauvetage, le gouvernement feint de croire que tout est réglé dans le groupe informatique. À l’intérieur comme à l’extérieur, personne n’y croit. Tous redoutent une vente à la découpe. Tout se met en place pour que cette affaire devienne un scandale d’État.
En apparence, tout est réglé chez Atos. Le plan de sauvegarde présenté par les créanciers a été approuvé par le tribunal de commerce en octobre, une augmentation de capital a été réalisée en décembre, et le gouvernement s’est engagé à racheter les activités militaires stratégiques du groupe.
Une assemblée générale doit se tenir le 31 janvier pour approuver les comptes 2023 du groupe de services et dédouaner la direction et l’ensemble des administrateurs de leur calamiteuse gestion de ces dernières années. Enfin, un nouveau PDG – le cinquième en moins de quatre ans –, Philippe Salle désigné depuis l’automne pour remplacer Jean-Pierre Mustier, doit officiellement prendre la direction du groupe le 1er février. Bref, après plusieurs années de dérives, Atos semble de nouveau sur les rails, comme feint de le croire le gouvernement.
Pourtant, à l’intérieur comme à l’extérieur du groupe, personne n’y croit. « Ce plan est irréalisable. C’est une fuite en avant. Je ne vois pas comment Atos va passer l’année », dit un ancien responsable du groupe. « Mais si, Atos est viable. Il va se restructurer et se concentrer sur les métiers qu’il sait faire. Il sera juste bien moins grand qu’avant. Ce sera une petite société de services informatiques », rétorque un conseiller très proche des créanciers qui ont pris le pouvoir.
Au sein d’Atos, ce discours peine à convaincre. La fuite des cadres – Atos est essentiellement une société d’ingénieurs – vers d’autres horizons se poursuit inexorablement, quand elle n’est pas encouragée par la direction. Entre les départs et les premières ventes de société, les effectifs sont passés de 100 000 à moins de 90 000 personnes en à peine deux ans. Une saignée qui semble devoir se poursuivre dans les mois qui viennent. La nouvelle direction a déjà évoqué la suppression de 1 100 emplois chez Eviden, la branche qui regroupe les activités stratégiques du groupe, ainsi que la diminution des effectifs dans les services supports (finance, communication).

Tous se demandent à quelle sauce ils vont être mangés. « C’est l’année de tous les dangers », dit Pascal Besson, délégué central CGT chez Atos. « On ne sait rien. On craint que Philippe Salle accélère la casse »,s’inquiète-t-il, alarmé par une des premières mesures prises par le nouveau PDG : le départ de Raoul Roth, « un des derniers qui connaissait l’entreprise », remplacé par Franck Chartier, un proche du nouveau président qui travaillait jusqu’alors dans une entreprise d’édition de logiciels pour l’immobilier (Foncia).
« Avec tous ces changements, comment peut-on se projeter ? La stratégie n’est pas connue, les acteurs non plus. La seule chose que l’on sait est que Philippe Salle veut rompre avec la stratégie précédente », relève de son côté Karine Dran, coordinatrice CFE-CGC chez Atos.
Philippe Salle a cependant déjà annoncé qu’il entendait renoncer à la scission entre les activités d’infogérance (Tech Foundations) et les activités plus stratégiques (Eviden) pour refaire une société unique. Ce projet, préconisé par McKinsey et Grégoire Chertok, associé-gérant de Rothschild, conseillers d’Atos (voir l’encadré), a occupé le groupe pendant plus de trois ans. Dénoncé par tous ceux qui connaissaient le groupe et ses métiers comme une « ineptie », il a coûté près de 1 milliard d’euros à Atos, en grande difficulté financière.
******
Mais au-delà, de quelle marge de manœuvre disposera Philippe Salle par rapport aux créanciers qui sont devenus les maîtres du groupe de services informatiques ? « Tout dépendra des résultats financiers. Et là, il y a beaucoup de craintes à avoir. La continuité du groupe n’est pas assurée », dit un connaisseur du dossier.
Les banques françaises quittent le navire
Les débuts du nouveau dirigeant ne s’annoncent en tout cas pas sous les meilleurs auspices. Selon nos informations, les principales banques créancières du groupe, à commencer par BNP Paribas, ont annoncé l’arrêt de leur soutien financier au groupe Atos. Toutes les relations commerciales devraient s’arrêter en février. Interrogé sur ces informations, le groupe ne nous a pas répondu, nous renvoyant à leurs communiqués financiers, où rien n’est dit sur le sujet.
Officiellement, le groupe est à l’abri d’un squeeze financier. Selon un communiqué publié le 20 janvier, le groupe disposait de 2,2 milliards de trésorerie à la fin de 2024. Des chiffres qui ont beaucoup surpris alors que le groupe a perdu de nombreux contrats l’an dernier. D’autres soulignent que le groupe, comme il en a l’habitude depuis plusieurs années, n’a négligé aucune technique pour optimiser sa situation financière, en mobilisant notamment des factures clients avant les dates d’échéance.

Ce retrait annoncé des banques françaises est en train de faire paniquer nombre d’anciens cadres du groupe et de connaisseurs du dossier. « Un groupe comme Atos a absolument besoin du soutien des banques au quotidien. Rien que pour emporter des contrats, il a besoin de cautions bancaires, surtout dans sa situation, explique un ancien cadre. Le gouvernement a l’air de s’en moquer. Mais nous ne sommes pas à l’abri d’un accident financier qui mette à l’arrêt sans prévenir le groupe. Et cela pourrait arriver plus vite que prévu, peut-être dès le printemps », poursuit un connaisseur du dossier.
Mais au-delà, de quelle marge de manœuvre disposera Philippe Salle par rapport aux créanciers qui sont devenus les maîtres du groupe de services informatiques ? « Tout dépendra des résultats financiers. Et là, il y a beaucoup de craintes à avoir. La continuité du groupe n’est pas assurée », dit un connaisseur du dossier.
Un plan de sauvetage « irréaliste »
S’il en était besoin, ce retrait des banques traduit leur défiance face au plan de sauvegarde d’Atos et ses possibilités de redressement. Elles rejoignent la longue cohorte de ceux qui n’y croient pas.
« Comment Hélène Bourbouloux [administratrice chargée du dossier Atos à partir de mars 2024 – ndlr] et le tribunal de commerce de Nanterre ont-ils pu accepter un tel plan de sauvegarde ? Comment le Ciri [comité interministériel de restructuration industrielle – ndlr] qui a supervisé le dossier a-t-il pu donner son accord à un tel plan ? Ce plan de sauvegarde est criminel. Atos ne peut pas s’en sortir », s’énerve un ancien conseil.
Depuis plus de quatre ans, Atos se débat dans les difficultés financières. Endetté et manquant de fonds propres, il est au bord de l’asphyxie. Selon le plan validé par le tribunal de commerce, une augmentation de capital de 233 millions d’euros seulement a été engagée, essentiellement financée par les petits actionnaires.
Totalement ruinés dans cette restructuration, une minorité (moins de 30 %) d’entre eux a accepté de souscrire à cette augmentation de capital. Ils n’ont pas cru au projet. Avec raison, semble-t-il : l’action est au-delà « du penny stock », elle cote 0,002 euro (contre 7 euros environ en août 2023). « On se demande pourquoi elle est encore en Bourse », s’interroge un analyste.
L’essentiel du plan de sauvegarde a consisté en fait dans une restructuration de la dette : les créanciers, qui pour la plupart ont racheté la dette à prix bradé sur le marché fin 2023, début 2024 ont accepté de convertir une partie de leurs créances (3 milliards d’euros) en capital. Ils sont devenus ainsi les principaux actionnaires du groupe mais ne sont liés entre eux par aucun pacte. Le plan prévoit que le groupe doit recevoir 1,6 milliard d’argent frais supplémentaire. Mais personne ne sait qui est prêt à apporter de telles sommes.
« Il n’y a aucun argent frais réinjecté dans Atos, alors que c’est ce dont le groupe a le plus besoin. C’est un groupe de technologies, qui a besoin d’investir dans ses métiers en permanence pour continuer et se maintenir à niveau. Ce qu’il ne fait quasiment plus depuis quatre ans », constate un ancien cadre.
Surgi dans le dossier Atos, Yazid Sabeg, ancien dirigeant de la Compagnie des signaux, semble s’être pris subitement d’intérêt pour le dossier. Il multiplie les rendez-vous auprès des différentes instances, les inonde de courriers pour dénoncer ce qui se passe chez Atos. « C’est un plan de sauvegarde qui s’appuie sur des hypothèses irréalistes et fantaisistes. Il ne sert qu’à favoriser les intérêts opportunistes de certains créanciers qui veulent dépecer Atos et se payer sur la bête. Rien n’a été fait pour garantir l’intérêt social du groupe pour assurer la continuité de l’entreprise », accuse-t-il.
L’ancien dirigeant assure qu’il est prêt à réunir tout de suite un tour de table mobilisant 1,2 milliard d’euros pour investir dans le groupe. D’où viendrait l’argent ? Mystère. Selon certaines rumeurs, un fonds qatari serait intéressé. Auparavant, le milliardaire Daniel Kretinsky puis l’entrepreneur David Layani, propriétaire de Onepoint, s’étaient aussi portés candidats.
La proposition de Yazid Sabeg ne semble avoir reçu aucun écho, ni auprès de l’entreprise ni auprès des pouvoirs publics. Par le passé, l’ancien dirigeant de la Compagnie des signaux, très proche du groupe Dassault, s’est souvent présenté comme un éventuel repreneur dans des dossiers de faillite d’entreprises, sans que cela se traduise dans les faits.
Auparavant, les taux étaient entre 3 et 5 %. Maintenant les nouvelles dettes sont assorties de taux entre 13 et 16 %.
Pascal Besson, délégué central CGT chez Atos
.
Les défenseurs du plan de sauvegarde insistent : celui-ci a un mérite, il a permis de desserrer l’étau financier du groupe, en diminuant la dette et en reportant les échéances. Tous les remboursements et renégociations de dette ont été reportés à 2029.
« On est dans une situation financière encore plus catastrophique qu’avant. L’endettement a peut-être été diminué de 3 milliards d’euros. Mais la charge financière va exploser. Auparavant, les taux étaient entre 3 et 5 %. Maintenant les nouvelles dettes sont entre 13 et 16 % », souligne Pascal Besson, délégué central CGT chez Atos. Interrogé sur la réalité de ces chiffres, le groupe ne nous a pas répondu.

Ces taux prohibitifs n’ont manifestement pas fait tiquer le tribunal de commerce quand il a approuvé le plan. Il est vrai que l’État avait lui-même donné le signal : en mars, la Banque publique d’investissement (BPI) a consenti un prêt de 85 millions d’euros à Bull, filiale d’Atos, au taux de 14 % ! « Aucun groupe ne peut supporter de tels niveaux d’intérêts. Encore plus dans le cas d’Atos. Par avance, on sait qu’il ne pourra pas rembourser », analyse un proche du dossier.
D’autant que la question des ressources va vite s’inviter dans le dossier. « On a passé trois ans à se préoccuper de stratégie financière sans jamais regarder l’opérationnel », déplore Karine Dran, de la CFE-CGC. Mois après mois, le groupe a regardé partir les clients, filer les contrats sans réagir.
La fuite s’est accélérée en 2024. Syntel, la filiale américaine d’Atos rachetée à prix d’or en 2018, a ainsi perdu d’importants clients, dont American Express. De trimestre en trimestre, le chiffre d’affaires du groupe ne cesse de reculer (moins 4,4 % au troisième trimestre 2024). Il n’est pas sûr qu’il dépasse les 8 milliards d’euros sur l’ensemble de l’année contre 11 milliards en 2022.
Les dernières cessions contribuent encore à affaiblir le groupe. La vente de Worldgrid, qui gère entre autres les centrales nucléaires, à Alten en novembre est l’une de celles qui a le plus surpris les personnels d’Atos. À elle seule, cette activité réalisait plus de 30 % du chiffre d’affaires et une large partie des bénéfices de la branche Eviden, qui maintenant se retrouve encore plus fragilisée.
« Personne n’a compris cette cession. Car c’est une activité qui bénéficie de contrats à très long terme, avec des perspectives de croissance réelles et des marges opérationnelles confortables, dit Karine Dran. C’est d’autant plus inexplicable que le maintien de Worldgrid était prévu dans le plan de sauvegarde. C’est sur ces bases qu’ont été bâties les hypothèses de redressement du groupe », ajoute Pascal Besson.
Cette cession précipitée conforte son analyse. « Nous avons comme actionnaires des fonds vautours. Ils n’ont rien à faire du groupe. Ils veulent se payer sur la bête le plus vite possible. Atos va être vendu à la découpe », explique le délégué CGT. De nombreux connaisseurs du dossier partagent ce point de vue. Interrogée à ce sujet, la direction d’Atos ne nous a pas répondu.
Un détail vient renforcer leur inquiétude. Dès qu’ils ont pris le contrôle du groupe, en novembre, les créanciers se sont empressés de transférer tous les actifs du groupe dans deux structures néerlandaises créées pour l’occasion, comme l’a raconté Capital.
Mais ce transfert, qui n’a soulevé aucune objection ni de la part du tribunal de commerce ni du ministère de l’industrie, s’est accompagné d’une autre dispense : le tribunal de commerce n’a imposé aucune clause d’interdiction d’aliénation des actifs stratégiques du groupe. Une telle clause est pourtant habituelle pour des groupes comme Atos afin de protéger des activités souveraines, comme le prévoient les décrets Montebourg et certaines règles européennes.
Le comité interministériel de restructuration industrielle qui a supervisé, selon nos informations, tout le plan de sauvetage d’Atos ne l’a pas demandé non plus. Interrogés sur cette absence, ni le ministère des finances ni le ministère de l’industrie ne nous ont répondu.
Cette demande de protection aurait pourtant répondu au moins partiellement aux attentes des parlementaires. Par deux fois, les députés et les sénateurs, droite et gauche confondues pour une fois, ont voté des amendements demandant la nationalisation « temporaire » des actifs stratégiques d’Atos. Au printemps, une mission d’information du Sénat sur Atos, là aussi transpartisane, avait rendu un avis recommandant une entrée de l’État au capital du groupe, et de tout mettre en œuvre pour éviter son démantèlement.
Un dépeçage encouragé
Non seulement les gouvernements successifs – car il y a continuité de vues sur le sujet – ont décidé de s’asseoir sur les votes des parlementaires, mais ils ont décidé de ne prendre aucune mesure réglementaire pour protéger des actifs stratégiques. Pis : après avoir décidé de confier les contrats de supercalculateurs pour la dissuasion nucléaire à l’américain HP plutôt qu’à Bull, ce qui affaiblit encore un peu plus Atos, il prête main-forte au dépeçage sans contrôle d’Atos.
Après avoir échoué à trouver un terrain d’entente avec les créanciers manifestement trop gourmands pour la reprise de l’ensemble de la structure BDS qui regroupe les calculateurs ainsi que les activités de cybersécurité et de télécommunications pour les armées notamment, l’éphémère ministre des finances Antoine Armand a annoncé en décembre l’entrée de « négociations exclusives » avec Atos mais pour la seule activité des supercalculateurs. Interrogé sur l’avancée des négociations, le ministère des finances ne nous a pas répondu.
Le reste est appelé à être « éparpillé façon puzzle ». Le 23 janvier La Lettre a annoncé des discussions entre le groupe de services informatiques et Safran en vue de reprendre ses activités de systèmes critiques (communications des Rafales, système de combat Scorpion, écoutes pour le renseignement). Mais Safran a démenti l’information. Ces activités sont donc destinées à aller au plus offrant, selon le choix des créanciers.
Quant aux autres services stratégiques gérés par Atos, parmi lesquels FranceConnect, impots.gouv, la gestion des réseaux ferroviaires, les systèmes de nombre d’hôpitaux et de collectivités territoriales, personne ne semble s’en préoccuper. C’est comme s’ils n’existaient pas, comme s’ils pouvaient être disséminés à tout vent, nos données comme celles de l’État semblant n’avoir aucune valeur.
Ce désintérêt de l’État sur des sujets aussi essentiels finit par poser question et même nourrir le soupçon chez nombre de connaisseurs du dossier : pourquoi une telle passivité ? Au-delà du silence du gouvernement, tous relèvent le dysfonctionnement de toutes les institutions sur le sujet. Alertée par des actionnaires sur la communication « trompeuse d’Atos » depuis août 2023, l’Autorité des marchés financiers (AMF) n’a jamais émis la moindre réserve.
Fait rare, le président du comité d’audit du groupe, René Proglio, avait pourtant pris la peine de lui écrire pour dénoncer les manquements de la direction. Il a été auditionné de nombreuses heures par les membres de l’AMF. Mais rien ne s’est passé : à part une enquête sur les ventes à découvert sur le titre, le gendarme boursier n’a fait ni mise en garde ni demande d’avis rectificatif, encore moins de sanctions. Interrogé sur son silence, l’AMF nous a répondu qu’elle ne commentait pas « les cas particuliers ».
De même, des plaintes ont été déposées par les fonds, et des petits actionnaires réunis au sein de l’association des actionnaires constructifs d’Atos auprès du parquet pour dénoncer la communication trompeuse et l’inexactitude des comptes du groupe. Mais là encore rien ne bouge.
Enfin, un grand actionnaire, suivi par d’autres fonds, avait déposé plainte auprès du parquet national financier (PNF) pour corruption active et passive, après avoir découvert les bonus promis par Daniel Kretinsky aux dirigeants chargés de négocier avec lui la vente d’une partie d’Atos. Mais là encore aucune procédure ne paraît avoir été lancée. « Tout est fait pour enterrer l’affaire », dit l’une des parties. Interrogé sur l’avancée du dossier, le PNF ne nous a pas répondu.
Un scandale d’État
« Des affaires, j’en ai vu dans ma vie professionnelle mais jamais à ce niveau-là. Cela ne peut que finir mal », dit l’un d’entre eux. « Nous sommes en présence d’un vrai scandale d’État », dit de son côté Aurélien Saintoul, député LFI. Son groupe a déposé une proposition demandant la création d’une commission d’enquête sur la vente à la découpe d’Atos.
« En tout cas, qu’on ne parle plus de réindustrialisation et de souveraineté », poursuit un autre. « On assiste à une destruction industrielle qui va s’accompagner d’une énorme casse sociale », prédit-il. Alors qu’une partie de cette majorité se pique d’être à la pointe de la révolution numérique, de vouloir incarner la « start-up nation », on peut s’interroger sur leurs décisions et les motifs qui les ont conduits à faire de tels choix.
Ils montrent en tout cas leur parfaite ignorance de ces métiers et des modèles de valeur qui les sous-tendent. En sept ans, pour ne citer que quelques exemples, ils ont bradé toutes nos données de santé à Microsoft, confié une partie de la gestion des stocks des centrales nucléaires à Amazon, tiré un trait sur l’autonomie stratégique de la dissuasion nucléaire en la confiant à l’américain HP. Et maintenant ils liquident Atos, qui pouvait servir de base à une reconquête numérique.
https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/300125/pour-atos-2025-est-l-annee-de-tous-les-dangers
=====
Restez automatiquement averti à chaque nouvel article du blog, au rythme maximal de 3 fois par semaine. Inscrivez-vous à notre NEWSLETTER. Cliquez ici. Vous pourrez vous désinscrire à tout moment. Nous utilisons un pluggin officiel WordPress agréé CNIL.
Pensez à inscrire notre domaine bourse.blog en liste blanche, nous avons certains emails qui reviennent non délivrés bloqués par les anti-spam.
=====
Si vous avez subi des pertes en tant qu’actionnaire ou ancien actionnaire d’Atos, ou en tant que porteur d’options donnant droit à des actions, sachez qu’une action en réparation auprès de la justice est en cours de préparation.
Des informations complémentaires sont disponibles sur le site Upra.fr (l’Union Pour la Réparation des Actionnaires). Notre association tente, pour la première fois, de lancer une action groupée financée par des fonds spécialisés dans le financement de contentieux. Il s’agit d’une première en France dans un dossier où des manquements à la réglementation boursière et comptable sont suspectés. Et il s’agit aussi d’une chance pour les plaignants puisque cette action est sans aucune avance de fonds, ni aucun engagement financier, hormis en cas de victoire.
Que vous soyez actionnaire ou porteur d’options donnant droit à des actions, vous pouvez espérer recouvrer une partie de vos pertes et vous joindre à la cause sans qu’aucun versement de votre part ne soit nécessaire. La réussite de l’action dépendra du nombre de « pertes éligibles » que nous pourrons rassembler. Le caractère éligible ou non des pertes dépend de l’issue des investigations sur les comptes du groupe ces dernières années.
Si vous n’êtes pas encore préinscrit sur le site de l’UPRA, il est encore temps de le faire. Vous pouvez visiter le site ou cliquer directement ici pour vous inscrire.
=====
Vous souhaitez aider le blog pour ses frais techniques ?
Le blog et le forum sont gratuits et le travail de la rédaction est bénévole.
Cependant nous avons des frais techniques, domaines, hébergement, cybersecurité, développement web, infographie,…
Le simple fait d’avoir un domaine simple, « bourse.blog » coute bien plus cher que les domaines en .com, à savoir 312€ par an. C’est le prix à payer pour avoir un nom facile à retenir et un bon référencement Google.

Le travail rédactionnel, lui, est entièrement bénévole et pour l’instant nous n’avons jamais rien demandé à ce sujet. C’est selon les journées, 4 à 5h de travail par jour. Parfois beaucoup plus lorsque l’actualité est chargée.
Il n’y a pas de frais d’inscription, ni d’abonnements, pas de paiement à la lecture, aucune bannière publicitaire,… pour accéder aux 1400 articles (!!) du blog, ni pour participer au forum « Atos.Bourse », ni au forum « LaBourse » sous le sous-domaine forum.bourse.blog.
D’autre part je certifie n’être rémunéré par aucune institution, bien-sûr par aucun Hedge-Fund VADeur puisque jusqu’avant la douche froide du 28 juillet le blog tout en étant déjà critique vis-à-vis de la gouvernance d’Atos, j’étais à tort bullish sur la valeur.
Merci par avance de votre aide pour les frais techniques. 10€, 20€, 50€… les petits ruisseaux font les grandes rivières.
https://www.lepotcommun.fr/pot/zabu12tp
Site de cagnottes sécurisé et anonyme.
===
Quels sont les frais ?
Outre le renouvellement du domaine bourse.blog pour la somme de 312€ et l’hébergement mensuel de 49€ sur un serveur VPS avec 2 coeurs et 6GB de RAM. VPS = Virtual Private Server.
Ensuite, chaque fois que je fais une amélioration ou résolution d’un bug, comme je ne suis pas programmeur, je sous-traite à mon fidèle Mamun offshorien à Dakka au Bengladesh, jeune homme de 28 ans avec Bac + 6 qui travaille pour $20 de l’heure.
Régulièrement, il y a soit la résolution de petits bugs, soit des améliorations techniques des deux sites (blog & forum) que vous ne voyez pas forcément, mais qui font que mois après mois, la fluidité s’améliore.
En plus du développement du site, Mamun me fait régulièrement des travaux d’infographie pour égayer les articles-blog. J’ai du les baisser ces derniers mois pour faire des économies. Coût : développement 30€, infographie 30€, total 60€.
Xenforo le moteur du forum : 60€ le renouvellement annuel.
Ensuite les abonnements des articles que vous pouvez lire en sus des miens :
- Le Monde
- Les Echos
- Challenges
- Le Figaro
- Capital
- Mediapart
- L’Obs
- Marianne
- L’Express
- L’informé…
En moyenne 10€ par mois et par revue. Certaines plus, certaines moins, mais en moyenne 10€
En résumé :
- Domaine : 27€ par mois
- Hébergement : 49€ par mois
- Xenforo : 160€ = 14€/mois
- Mamun : 30€ maintenance & améliorations ; infographie 30€.
- Abonnements : 100€
Total : 250€ / mois = 3000€/an
Huile de coude Map : 0€ pour l’instant.
Merci chaleureusement à tous les membres qui ont déjà participé à la cagnotte pour les frais de mi-2023 à mi-2024, mais cela n’a couvert que la moitié des frais sont compter les frais du S2 2024. Je mets donc 150€ par mois de ma poche pour faire fonctionner le blog. Je ne pourrai pas continuer sans un petit effort supplémentaire de votre part.
Je n’exclus pas dans le futur un petit paiement à l’article blog, style 0.99€ ou 1.99€ selon la longueur de l’article, mais pour l’instant, j’insiste sur le fait que la présente cagnotte est seulement une participation aux frais techniques et en aucun cas une rémunération de mon travail. Ceux qui auront participé à hauteur d’au moins 20€ seront exclus de frais de lecture durant 6 mois, si le blog passait au paiement à l’article (pour les seuls articles avec Copyrights blog bien entendu et nous devrons arrêter de relayer les articles de la presse).
Donc même si c’est le genre de démarche jamais très agréable à faire, je vous propose une participation de votre choix aux frais du Blog & Forum, et 10% ira à titre de bonus à Mamun qui travaille souvent jusqu’à minuit pour finir des tâches urgentes pour le blog.
Pour la tirelire, j’utilise le site de cagnotte potcommun.fr entièrement sécurisé et qui vous permet de payer anonymement si vous le souhaitez.