Après une petite pause estivale, le blog reprend doucement son activité. Et avec du positif.
Selon nos informations, Airbus aurait donné son accord pour une commande pluriannuelle d’un HPC par an, le modèle de base Sequana HX3000 qui vaut entre 50 et 60M€ au prix catalogue selon les options choisies. J’utilise à dessein cette expression « prix catalogue » car c’est le jargon de l’aéronautique et je ne pense pas qu’il soit utile pour les lecteurs ni pour HPe de savoir le prix à l’euro près.
À ce stade, nous ne savons pas s’il s’agit d’une commande pour les besoins internes d’Airbus ou pour des clients d’Airbus, mais ce que nous savons c’est que jusqu’à présent Airbus commandait ce type d’appareil à HPe (Hewlett-Packard Entreprise).
La livraison du premier exemplaire serait prévue au début du S2 2025.
Faut-il se réjouir pour Atos sachant qu’il s’agit de vente sur la partie souveraine amenée à être cédée ? C’est au moins une bonne nouvelle pour les salariés de la partie souveraine qui pourraient être en doute sur leur avenir.
Je dis « amenée à être cédée », car s’il semble que si les parties (Atos et l’APE) étaient proches d’un accord de principe début juillet, il semblerait d’après des informations internes qu’il y ait désormais un « combat » farouche entre l’APE qui reste ferme sur son offre de 700M€ et Jean-Pierre Mustier qui souhaiterait que le prix soit plus proche de la fourchette haute évoquée en mai, à savoir 900M€ et en prenant pour argument plusieurs commandes engrangées ces derniers mois donc un méga HPC pour le pharmacien danois Novo Nordisk en mars.
Tout cela, avec avec le risque, puisque la lettre n’était pas engageante, qu’en cas de changement de gouvernement, le nouveau soit encore plus « radin » que le premier, voire abandonne le projet d’acquisition de la partie souveraine, puisque l’état est protégée avec sa Golden Share dans Bull et avec la loi sur les nationalisations.
Mais un abandon de la cession des actifs souverains, obligerait à transformer le prêt intérimaire de 800M€ en prêt long terme et arriver à un endettement brut de 4400M€, puisque je rappelle que Daniel Kretinsky estimait que la vente des actifs souverains étaient nécessaires pour rembourser ce prêt, là où JP Mustier estime à tort selon le blog, qu’il pourrait être remboursé avec la new money de 1650M€ au closing (ou la new debt pour être plus précis).
Néanmoins, pour ceux qui pensent que le blog se délecte à tort des mauvaises nouvelles, nous souhaitions vous informer de cette nouvelle positive, sachant que les plus gros contrats d’Atos sont entre 50 et 60M€ par an (excepté les 180M€ de AMEX chez Syntel), et même s’il s’agit d’un petit modèle de la gamme Sequana, le prix catalogue de 50 à 60M€ reste significatif pour être souligné et relever de la bonne nouvelle.
Il est néanmoins important de comprendre que ce type de nouvelle, n’a aucun effet sur le cours de bourse. Le cours de bourse est très significativement surévalué par rapport à la dilution de 99.9% à venir. Ce type de nouvelles peut au mieux inciter les day-traders à faire monter l’action de 1 ou 2% avec le risque qu’une nouvelle en sens inverse fasse l’inverse le lendemain.
Je rappelle que TOUS les analyses sont dans une fourchette entre 0.01€ et 0.2€ à cause de la dilution actée par la validation du Tribunal de Nanterre en sauvegarde accéléré, plan de sauvegarde qui doit être entérinée fin octobre avant les résultats du T3. Cet article est donc à titre informatif, Cela ne change pas notre « Recomap » amateur qui reste aussi dans la fourchette des analystes.
Nous pensons plus que ce type de nouvelle est à même de motiver les troupes de la division HPC sur leur futur et dans une bataille, le moral des troupes est important.
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Si vous avez subi des pertes en tant qu’actionnaire ou ancien actionnaire d’Atos, ou en tant que porteur d’options donnant droit à des actions, sachez qu’une action en réparation est en cours de préparation. Des informations complémentaires sont disponibles sur le site Upra.fr (l’Union Pour la Réparation des Actionnaires). Notre association tente, pour la première fois, de lancer une action groupée financée par des fonds spécialisés dans le financement de contentieux. Il s’agit d’une première en France dans un dossier où des manquements à la réglementation boursière et comptable sont suspectés. Et il s’agit aussi d’une chance pour les plaignants puisque cette action est sans aucune avance de fonds, ni aucun engagement financier, hormis en cas de victoire.
La France connaît un précédent significatif de financement de contentieux par des fonds spécialisés. Ce précédent fait suite au gel des avoirs du fonds H20, consécutif à une violation de la réglementation applicable aux gestionnaires de fonds d’actifs. Bien que ce précédent soit quelque peu différent du nôtre, les discussions avec les fonds initiées dès février avancent car il y a de l’intérêt pour pénétrer un nouveau marché en France. Ces discussions sont donc longues en raison de l’absence de précédents, mais elles progressent.
En résumé, que vous soyez actionnaire ou porteur d’options donnant droit à des actions, vous pouvez espérer recouvrer une partie de vos pertes et vous joindre à la cause sans qu’aucun versement de votre part ne soit nécessaire. La réussite de l’action dépendra du nombre de « pertes éligibles » que nous pourrons rassembler. Le caractère éligible ou non des pertes dépend de l’issue des investigations sur les comptes du groupe ces dernières années. Si vous n’êtes pas encore préinscrit sur le site de l’UPRA, il est encore temps de le faire. Un site web sera entièrement dédié à l’action, on espère courant automne.
Pour des raisons de coûts de procédure, elle est réservée aux personnes ayant subi des pertes supérieures à 10 000€ minimum, sinon les coûts judiciaires, avocats, expertises, etc… qui vont se monter en millions d’euros seraient supérieurs à la perte et ne seraient pas rentables pour le fonds de litige. Soyez assuré qu’il ne s’agit pas de snobisme, mais réellement de contraintes financières.