Préambule blog : Ces JO de PARIS 2024, sont une belle vitrine pour Atos, et comme la prestation des Jeux Olympiques fait partie de l’entité TFCo, le bouquet final, c’est-à-dire la « réalisation réelle » de l’infrastructure sera une très belle une vitrine pour TFCo et donc pour Daniel Kretinsky. On peut vraisemblablement penser que le deal n’aurait jamais eu lieu sans cet évènement, puisqu’il va servir de tribune de lancement du renouveau de « old Atos » avec probablement un nouveau logo et une campagne publicitaire de masse, publicité (on dirait maintenant communication) que tant Bernard Bourigeaud le fondateur d’Atos entre 1992-2007, que Thierry Breton 2008-2019 se sont toujours refusés de faire. Alors que quand vous prenez l’avion, vous ne pouvez passer à côté d’une publicité CapGemini dans un magazine ou des panneaux. Normal, les cadres supérieurs voyagent.
Les Jeux Olympiques, c’est aussi, et malheureusement, le symbole de la déchéance d’Atos, avec cet autre article Du Monde « Le Crash » que nous avons illustré avec le coureur de fond filiforme, Andreas Meunier, qui s’enferme dans sa cabine et fonce sur la crête des alpes. Le calvaire dure 5mn pour les passagers, et maintenant 4 mois pour les actionnaires — on peut dire qu’il aura commencé le 7 juin avec un CDM qui se voulait feu d’artifice et perturbé par le leak de BFM sur la vente de TFCo — vente dont tout le monde a compris qu’elle était déjà actée ce jour-là et depuis ça n’a été que tromperies de la gouvernance pour arriver à la nomination d’un DG dont le nom prestigieux de son précédent employeur a donné un peu d’espoir durant 24h, et dont tout le monde a compris qu’il était là pour accéler la scission et faire allégeance à Bertrand Meunier au moment où ses soutiens de la première heure commencent à faire défaut.
Les J.O disais-je c’est le tout un symbole. Ce marché appartenait depuis 1998 à SEMA et à Atos depuis 2003 avec le rachat de SEMA, on pouvait donc presque dire que cela aurait fait 30 ans de JO en 2028. Mais non, encore un passif au bilan de Meunier, la perte du marché des JO au profit de Deloitte à partir de 2028 et marché perdu dans l’omerta habituelle. Certes on ne fait pas de communiqué fanfare pour annoncer la perte d’un marché, mais vu l’habileté sémantique du service communication, il aurait pu être expliqué un recentrage d’Atos vers le football, et ça serait passé comme une lettre à la poste, vu tout ce qu’il nous a fait gober le Meunier depuis un an…
Le blog Atos.Bourse a aussi été le seul média à mentionner, à plusieurs reprises, la perte de ce marché, sans aller jusqu’à y consacrer un article entier et pour ne pas tirer sur l’ambulance. Mais ça c’est tout Atos, au lieu de communiquer habilement, on cache en espérant que ça ne se voit pas, comme ce fameux BFR de 1 Md€, dont Meunier espérait que derrière le jargon comptable, les actionnaires naïfs ne comprendraient pas le fait qu’Atos faisait un chèque de 1 Md€ à Mr Kretinsky.
Cet article c’est aussi la fameuse explication, qu’encore une fois jusqu’à présent, seul le blog avait mentionné dans un article « la raison du feu vert à Kretinsky« , sur le pourquoi l’Elysée a déroulé un tapis rouge déroulé à Daniel Kretinsky, et ce pourquoi était la peur d’une faillite de Atos quelques mois avant le début des JO de Paris.
Là au moins avec le 1 Md€ donnée par Atos + les 800M€ mis par Kretinsky, soit 1.8 Md€, TFCo devrait avoir assez de cash pour rester en vie au moins jusqu’aux JO. Après, Kolher se lavera les mains de ce qui arrivera à la mariée, les JO auront été accomplis.
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Un peu plus de 300 personnes surveilleront 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 les systèmes informatiques des Jeux Olympiques et Paralympiques, depuis ce point névralgique chargé de gérer les flux d’information, mais aussi les accréditations, la billetterie et les situations de crise.
C’est un plateau de 610 mètres carrés situé dans un immeuble classique de la région parisienne. Derrière des cloisons vitrées, 104 ordinateurs, alignés sur 5 rangées de bureaux. Face à eux, des écrans géants tapissent le mur, donnant à l’ensemble des airs de poste de commandement spatial. C’est d’ici, dans ce centre des opérations technologiques (technology operations center, ou TOC), que sera pilotée toute l’informatique des Jeux olympiques (JO) de Paris 2024, du 26 juillet au 11 août, puis des Jeux paralympiques, programmés du 28 août au 8 septembre.
Un peu plus de 300 personnes se relaieront sur place, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, pour prévenir et réparer le moindre bug qui pourrait gâcher les deux événements. En comptant les personnes détachées sur les 63 sites olympiques, dont 40 destinés aux épreuves, Paris 2024 mobilisera plus de 2 000 informaticiens. Au total, 10 000 ordinateurs et 200 applications serviront pour les deux olympiades.
Sans technologie, pas de chronométrage et de résultats des épreuves en temps réel : l’informatique et les réseaux télécoms à très haut débit, gérés par Orange, enverront ces données officielles sur les écrans des commentateurs présents sur le site olympique en seulement 0,35 seconde. Pour les médias restés à distance, elles arriveront deux secondes plus tard. Au total, Omega, le chronométreur de Paris 2024, enverra plus de 2 millions de messages depuis les sites olympiques vers les serveurs d’Atos, données qu’il faudra ensuite traiter et réorienter.
D’autres tests sont prévus d’ici au printemps 2024 et pas seulement concernant la cybersécurité : réaménagement du stade entre les épreuves de deux sports différents, billetterie, accréditations, outils pour les journalistes… tous les postes sont passés en revue. Les équipes informatiques se préparent aussi aux scénarios extrêmes – coupure d’électricité, inondation, canicule –, y compris les plus insolites. Lors des Jeux de Rio, en 2016, un alligator avait été photographié sous le plancher du centre des opérations technologiques. Tous les systèmes sont doublés. En cas de grave crise, les équipes seraient relocalisées sur un site de secours.
« Accélérateur de négociations commerciales »
« Avec tous les essais réalisés, y compris lors d’épreuves sportives officielles, nous avons emmagasiné de la confiance et nous connaissons les problèmes qu’il nous reste à régler », explique Bruno Marie-Rose, directeur de la technologie et des systèmes d’information de Paris 2024. L’ancien sprinteur, finaliste du 100 mètres aux Jeux de Los Angeles, en 1984, et recordman du monde du 4 × 100 mètres à Split (Championnats d’Europe), en 1990, veut « innover, mais sans prendre de risques excessifs » qui mettraient la compétition en danger.
Pour Atos, les Jeux olympiques servent de vitrine. Le groupe est rémunéré pour ses services par le CIO et paye de son côté pour avoir le droit d’associer son nom aux olympiades. Aucun chiffre n’est divulgué. « Si ce n’était pas une bonne opération pour nous, nous n’aurions pas reconduit le contrat depuis 2002 », confie Patrick Adiba, le directeur général de la division « grands événements » d’Atos.
Selon lui, le contrat olympique sert surtout d’« accélérateur de négociations commerciales avec les autres clients ». Il a aussi permis une spécialisation dans la gestion de ce type d’événements sportifs, générant « plusieurs centaines de millions d’euros de chiffre d’affaires par an ».
Atos a assuré la prestation technologique de 15 événements différents cet été. Le groupe a aussi gagné, en décembre 2022, le contrat avec l’UEFA, pour une durée de huit ans. Son accord avec le CIO s’arrête après Paris 2024. « C’est ouvert pour la suite », assure M. Adiba.