Il y avait deux emblèmes de la gouvernance Atos :
1/ LES TABLEAUX EXCEL.
ça tout le monde en a entendu parler. Même en interne, ils ont généralement un bon sens de l’autodérision à ce sujet.
Un middle manager Atos normalement constitué, il est toute la journée sur Excel à faire ses reportings. D’ailleurs ça avait beaucoup surpris mon camarade Indhou Syntélien Mr Singh de Bengalore.
Il m’a dit « lorsque je suis allé à Bezons fin 2018 (ou début 2019, j’ai un trou de mémoire) ce qui m’a le plus surpris c’est qu’ils étaient tous sur des tableaux Excel toute la journée. Nous on a des tableaux de remontée de flux automatisés, on n’utilise jamais Excel ».
2/ L’autre emblème d’Atos c’est LE SLIDE POWERPOINT qu’ils nous font manger à toutes les sauces pour mieux faire passer la viande avariée.
D’ailleurs, Matthieu Bailly de Octo AM, spécialiste en dette obligataire et très apprécié par le blog, parle souvent « des tableaux Excel et des Powerpoints d’Atos à tire-la-rigot » dans ses notes annuelles sur Atos.
Ces fameux slides à qui on fait dire ce qu’on veut, combien de marge chez TFCo, combien de marge chez feu Eviden alors que selon de nombreux contacts internes tous ces splits de marge ont été totalement pipotés durant 3 ans par Meunier et puis par Paul Saleh, avec la dircom en appui derrière l’infanterie.
Les comptes « splités » TFCo et Eviden n’ont JAMAIS été audités par les commissaires au comptes. Vous pouvez regarder tous les DEU, aucune trace de Eviden ou TFCo dans les comptes audités. Vous verrez l’Afrique, l’Asie, les USA, mais aucune trace de TFCo ou de Eviden.
Voilà ce que m’a dit un cadre supérieur : « Marc, un slide PowerPoint, c’est un slide PowerPoint, tu y mets ce que tu veux ».
Ma question initiale était : « n’y aurait-il pas eu un peu de transfert de MOP de TFCo vers Eviden pour faire passer Eviden pour un pas trop mauvaise élève, parce qu’une pépite mauvaise élève, ça ferait un peu tache ? » Maintenant que tout le monde est redevenu Atos, la question ne devrait plus être tabou.
Et là réponse fut :« bien évidemment il y a eu des transferts de MOP de TFCo à Eviden ».
C’était une fuite en avant de Meunier pour justifier la pépitisation d’Eviden et la vente de TFCo demandée par les banques qui se seront reçues cette vente forcée en pleine face, mode boomerang. « Si vous ne vendez pas TFCo on vous refinance pas ». Bilan, ils ont refinancé et se sont assis sur leurs créances en cerise sur le gâteau.
Désormais la MOP de TFCo est supérieure à celle d’Eviden, et la MOP de TS (entité de feu TFCo) presque au même niveau de celle de Syntel, mais ça comme ça n’a jamais été audité par les CAC, on ne vous le dira jamais.
À la place, chasse aux sorcières de tous les proches de Nourdine Bihmane. L’excellent Darren Pilcher viré en nouvelle victime expiatoire de cette chasse aux sorcières anti-Bihmane portée par Paul Saleh et Jean-Pierre Mustier, et que JPM a réussi à transmettre à Philippe Salle, alors qu’il fait les beaux jours de Konecta qui vient d’augmenter sa MOP. Quand un champion des centres d’appels défie les prévisions de mort du métier à cause de l’IA (Les Echos)
Mais mettre n’importe quoi sur un slide PowerPoint, c’est une fraude ?
Je sais pas, mais en réponse à l’invective sur les fraudes de Meunier et des CAC, tant Philou que JP sont restés de marbre !!
Pour répondre à Mr Hervé Lecesne auteur de la question, il y a un procès qui est en train de démarrer contre un des points abordés dans la question, à savoir la tricherie évidente de l’ancienne gouvernance et LA COMPLICITÉ des commissaires aux comptes. L’absence de déni du DG sortant et du PDG entrant, ainsi que du CFO a fait que nous avons immédiatement mis cette vidéo sous scellé et les avocats de Deloitte et Grant Thorton vont pouvoir dès à présent réfléchir à quoi répondre à l’absence de démenti de la gouvernance actuelle sur leur complicité aux tricheries, et comme simple réponse qui de surcroit est une confirmation ET un aveu : « nous nous tournons vers l’avenir et ne regardons pas le passé ».
Mais revenons à notre photo d’illustration et au titre de l’article
Donc out le service marketing et ses beaux PowerPoint et vive le retour du PaperBoard !
Via la loi des vases communicants, la consommation de marqueurs va s’en ressentir un peu 😀
Mais bon, pour une ESN zéro PowerPoint ça ferait malgré tout tache, donc ils vont bien réussir à nous en garder un peu, mais ça devrait être moins en mode Kalashnikov comme avant.
Selon mes informations venant de plusieurs sources dont une des RH, 75% des effectifs du marketing au niveau mondial ont été soit supprimé, soit sont en cours de suppression, en particulier tous ceux dans les pays où un plan social n’est pas obligatoire. En France, ça va prendre un peu plus de temps avec ces putains de plan sociaux qui empêchent de virer les gens tranquillement !! Vous vous rendez compte qu’au-delà de 10 licenciements par mois hors faute grave, plan social !!! Vraiment 10 personnes c’est de l’épicerie ! (humour bien-entendu).
Ces chiffres incluent aussi la dircom, en partie responsable des naufrages à répétition dans la communication, fait de mensonges éhontés depuis 4 ans, et la dont je rappelle que Monsieur le président Salle avait eu le courage de court-circuiter lors de son premier discours aux troupes début février. Court-circuitage évident du fait du côté un peu rugueux du franglais déployé par Philippe Salle, même si le blog soutient entièrement Philippe Salle dans cette démarche, ne vous trompez pas dans mon humour satirique, j’approuve complètement la démarche et très sincèrement ! Juste l’anglais était un poil rugueux, mais bon on peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre… (RELIRE L’ARTICLE) que nous avions d’ailleurs titré « P. Salle court-circuite ENFIN la dircom.
Ils ont même remercié François Anselme, l’espion chargé de me surveiller, à savoir le directeur de la veille des réseaux sociaux. Car durant un moment, vu le nombre d’exclus, ce fut la vraie chasse à l’homme contre le blog. Voilà ce qui m’a été dit :
» il est vrai que Paul Saleh t’avait dans le viseur et mobilisé des data scientist pour corréler les infos de tes articles et aussi ceux du forum pour comprendre qui est qui et surtout qui te parle. » Ça a pas dû marcher, car aucune source virée.
En plus des 1.2Md€ en 4 ans aux Conseils & Advisors, de l’argent dépensé pour fliquer le blog Atos.Bourse

Il y a même du « troc LinkedIn » tellement ça se sait en externe que la fonction Marketing & com est en train d’être réduite de 75%
Au passage, même si ce n’est pas du marketing, le pourtant charismatique Darren Pilcher, le CFO TechFoundation va partir. J’espère qu’il le sait et que c’est pas le présent article qui va le lui apprendre.
Ils auraient mieux fait de le promouvoir à la place de De Prest dont je ne me remets toujours pas qu’il ne sache pas répondre en pleine AG à la question de son CEO s’il y a eu un write-off de Goodwill sur Worldgrid alors que le transfert de propriété était fait depuis 2 mois.
C’est pas très normal que Philippe Salle ne le sache pas non plus, mais comme il avait son CFO à sa gauche, ça ne mangeait pas de pain de se tourner vers lui et de lui poser la question, comme ça ce qu’on a retenu ça n’est pas que Philippe Salle ne savait pas s’il y avait un write-off de Goodwill ou non sur Worldgrid, mais que Jacques François, le CFO, ne le savait pas. Sacré Filou ! Au final, je pense que c’était une question tabou 😀
Dans un précédent article, je suis confus, j’avais utilisé l’expression « upwriting » de Goodwill, au lieu de « write-off ». Autant pour moi.
Conclusion :
Cet article n’a pas vocation à être critique. Je ne suis pas capable de savoir s’il fallait virer 75% du marketing & Dircom, mais au moins 50% très certainement. J’ai rarement vu dircom plus pourri dans une société ex-CAC40 !!
Philippe Salle a le mérite de tenter des choses, et même si une partie de cet article est bien évidemment satirique, ce point de vue est on ne peu plus sérieux. Le fait que des choses bouge signifie que l’homme sait qu’il faut réformer la boite en profondeur, et vite (sur ce dernier point, pas sûr qu’il a saisi totalement l’ampleur de l’urgence avec un marché de l’informatique en berne). Car si Atos, malheureusement implosait, ça se ferait à une vitesse que personne n’imagine, pas même Philippe Salle. Des personnes qui ont participé à la restructuration me disent qu’Atos ne passera pas la mi-2026 et que Bourbouloux a merdé sur toute la ligne avec son plan naze.
D’ailleurs, même en interne, tous ces licenciements ne sont pas forcément mal vus, certains m’ont même dit « il ou elle on va pas pleurer sur son départ ». Donc je dirais même que ça plait.
Je pense qu’Atos ne pouvait pas se permettre de ne pas faire des changements radicaux. D’ailleurs j’ai déjà dit une ou deux fois, « soit Philippe Salle va accéder la fin d’Atos en ne s’attaquant qu’aux G&A (dépenses administratives superflues) et en ne résolvant pas le problème qui est de faire rentrer de nouveaux talents pour remplacer ceux qui sont partis, en particulier le manque criant de talents chez les clients partners, ceux qui vendent. Sur ce chantier-là, peu d’annonces de Philippe Salle à part de mettre Clay Van Doren n°2, mais finalement bientôt n°3 avec l’arrivée d’un DGA en provenance de…. FONCIA !
Quant à la raison pour laquelle malgré son talent, Philippe Salle pourrait échouer ? C’est lui-même qui nous donne la réponse :
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UN PROCÈS EN RÉPARATION DE PERTES BOURSIÈRES VA DÉMARRER EN AVRIL.
IL SERA GRATUIT. « NO WIN NO FEES »
L’association UPRA [Union Pour la Réparation des Actionnaires] vient d’obtenir un financement très conséquent auprès d’un fond de contentieux, pour un procès gratuit pour les plaignants en vue d’assigner les auditeurs d’Atos afin de recouvrer vos pertes boursières sur l’action Atos.
Si vous avez subi des pertes en tant qu’ancien actionnaire d’Atos, ou en tant que porteur d’options donnant droit à des actions, sachez qu’une action en réparation auprès de la justice française est sur le point de démarrer. Elle est ouverte à tous les actionnaires ou ex-actionnaires français, étrangers, et membres du FCPE.
Il s’agit d’une chance énorme pour les plaignants, car ce procès fonctionne sur le mode « no win, no fees », les plaignants n’auront aucune avance de fonds à réaliser. Le financeur, « le funder » sera rémunéré par une commission uniquement en cas de victoire.
Des informations complémentaires sont disponibles sur le site www.upra.fr . Il s’agit d’une première en France dans un dossier où des manquements à la réglementation boursière et comptable sont suspectés.
Que vous soyez actionnaire ou porteur d’options donnant droit à des actions, vous pouvez espérer recouvrer une partie significative de vos pertes et vous joindre à la cause. Plus nous seront nombreux, plus la part des réparations accordées ira aux plaignants, car elle permettra une meilleure « digestion » des frais fixes avancés par le fonds de contentieux. Nous espérons un ratio 70% plaignants et 30% pour le fonds de contentieux.
Si vous n’êtes pas encore préinscrit sur le site de l’UPRA, il est encore temps de le faire. Vous pouvez visiter le site ou cliquer directement ici pour vous inscrire.